À l’approche des vacances de Noël, le dg de la Commission scolaire francophone va achever ces premiers cinq mois de service. Paul Thériault a livré à L’Aquilon les éléments qui devraient se mettre en place à la rentrée de janvier et celles qui sont prévues pour septembre 2008.
Les efforts de la CSF se situent pour l’instant sur trois niveaux, s’assurer que les dossiers d’agrandissement des deux écoles de langue française atteignent leur but, agrémenter le travail dans ces établissements en constante expansion, et s’assurer d’une meilleure visibilité au sein des communautés.
« Les plans éducatifs conduits par Don Kindt pour les deux écoles se déroulent correctement. Si celui de l’école Allain St-Cyr (ÉASC) ne se prolonge pas, M. Kindt va rencontrer l’équipe-école, les élèves et les parents de l’École Boréale en début janvier comme prévu », a expliqué Paul Thériault. Il poursuit qu’en janvier, les commissaires rencontreront vraisemblablement le ministre de l’Éducation pour présenter une demande finale de la phase II de l’agrandissement de l’ÉASC, et commencer les démarches pour l’agrandissement de l’École Boréale. Ils pousseront aussi pour recevoir une réponse concernant les classes portatives supposées pallier temporairement le manque de place à l’école de Hay River. « Notre situation est critique à l’ÉB, argumente le dg, mais nous pouvons encore les accommoder cette année. Ce sera un état de crise si l’on ne répond pas au besoin des élèves dès la prochaine rentrée scolaire. C’est fou quand même quand on pense à la situation de l’école à Yellowknife, le premier agrandissement n’est pas encore inauguré que l’on sait déjà qu’il manque d’espace pour assurer nos besoins. C’est important que les commissaires s’entretiennent avec le ministère pour qu’il examine les dossiers. »
Pour le présent, la CSF examine les possibilités d’équiper les deux écoles de matériel pour les conférences téléphoniques. Cette option permet d’entrevoir la mise sur pied d’un enseignement en simultanée aux étudiants des deux secondaires. « Cette avenue double le nombre de matières que l’on peut offrir. Un enseignant de l’ÉASC pourrait intervenir régulièrement auprès des étudiants de l’ÉB ou vice-versa. Ce matériel donnerait aussi la possibilité de tenir des réunions beaucoup plus interactives entre les deux écoles et le bureau de la commission. Nous espérons sélectionner rapidement le matériel nécessaire pour la mise en fonction dès mars prochain et offrir cette option dès septembre », affirme Paul Thériault.
En réponse au plan stratégique en communication reçu cet automne, la CSF veut améliorer sa visibilité. L’idée est de développer des portails visuels qui serviraient les causes de la communauté. Le dg veut disposer deux panneaux électroniques lumineux dans chacune des deux villes. L’afficheur de Yellowknife (au côté de l’édifice de la Banque Scotia) serait porteur des messages de la CSF avec la possibilité de diffuser des communications venant du réseau francophone. À Hay River (à l’intersection des rues Woodland et Riveview), il serait éventuellement partagé avec l’ensemble de la communauté et loué au temps du message. Pour la visibilité, l’École Boréale va profiter aussi d’une visibilité internationale dès le début du mois de janvier. En effet, l’école de Hay River participe à un projet communautaire reliant le Nord canadien, en proposant une fenêtre virtuelle sur ses activités journalières grâce à une caméra vidéo connectée en tout temps au site Internet www.terresarctiques.tv.
En fin d’entrevue, Paul Thériault souligne qu’il est toujours en apprentissage, et que le soutien des commissaires ainsi que leur niveau de connaissance marque un grande différence avec ses expériences précédentes.
