La commission scolaire francophone des TNO qui administre les deux seules écoles francophones du territoire a rencontré le nouveau ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation le mardi 5 février. Lors d’une réunion d’une heure le président de la CSF, André Légaré, accompagné des commissaires de Hay River et de Yellowknife a pu adressé à Jackson Lafferty, les thèmes que la CSF tient à cœur pour développer l’éducation francophone aux TNO. Ainsi avant sa rencontre, le président de la commission désirait aborder trois sujets, la question des classes portatives de l’École Boréale, l’agrandissement des installations de l’ÉB et la phase II de l’expansion de l’école Allain St-Cyr.
Comme M.Légaré s’y attendait, le ministre n’a fait aucune promesse formelle sur les solutions pour traiter les problématiques touchant la CSF. À la suite de cette réunion, André Légaré a relaté ses impressions. « Nous lui avons lancé le message. Nous voulons des réponses claires et rapides sur l’installation des classes portatives pour pallier au débordement déjà initié auquel nous ferons face à la rentrée 2008 dans notre école de Hay River. Nous avons souligné notre désir de couper les rubans des nouvelles installations de l’École Boréale et de ÉASC en 2010. Et pour cela nous avons insisté pour que les coûts projetés de ces agrandissements soient reflétés dans le plan quinquennal d’infrastructure qui sera approuvé dans le cadre du budget soumis à l’Assemblée législative en mai-juin prochain», a-t-il commenté.
Le plan d’infrastructure relate tous les investissements prévus par le gouvernement territorial touchant la rénovation ou la construction des bâtiments gouvernementaux dont font partie les écoles. Si ces établissements francophones veulent s’agrandir selon leurs besoins, ils devront êtres mentionnés dans ce prochain plan.
D’après André Légaré, le ministre a compris leurs problématiques et leurs droits. « Nous nous attendons à ce qu’il réponde positivement à nos demandes. C’est un nouveau gouvernement, et nous devons laisser la chance au coureur. Pourtant nous ne sommes pas engagés dans une course de fond mais plutôt une course rapide et courte. Nous espérons des réponses dans les semaines à venir en ce qui concerne les solutions probables et temporaires pour la rentrée 2006 de l’ÉB. Temporaires dans le sens qu’elles ne doivent en aucun cas retarder l’agrandissement futur de l’établissement. Et nous verrons lors des débats ministériels de mai-juin comment nos demandes pour les autres dossiers seront reflétées dans le budget territorial. Si rien n’est concluant, il nous faudra certainement prendre une autre avenue, peut-être d’ordre légal, mais c’est quelque chose que nous verrons en temps et lieux avec le bureau de direction».
Avec la rentrée ministérielle de ce début de mois, le ministre Lafferty n’a pu accorder une entrevue à l’Aquilon.
