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le Vendredi 28 mars 2008 0:00 Éducation

Commission scolaire francophone: De longues périodes de transitions

Commission scolaire francophone: De longues périodes de transitions
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Lors de la réunion publique mensuelle de la Commission scolaire francophone (CSF) du 25 mars dernier, il a été aisé de comprendre que la commission des deux écoles francophones des TNO soit forcée à l’immobilisme alors que plusieurs de ses projets en sont à un stade de transition. Les classes portatives de l’école Boréale, l’inauguration de l’école Allain St-Cyr, les communications par vidéoconférence, il semble que même la fonte des neiges n’en aura pas raison.

Par une lettre datée du 13 mars 2008, le ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation a répondu de façon courtoise aux inquiétudes lancées quelques semaines plus tôt par le président de la CSF, André Légaré, au sujet du manque d’espace criant qui surviendra à la rentrée 2008 à Hay River. D’après le directeur général (DG) de la CSF, Paul Thériault, cette réponse de Jackson Lafferty est polie et amicale, mais ne donne pas beaucoup d’informations sur la suite des choses. « C’est une lettre d’un politicien qui est dépendant comme tous les autres des compressions budgétaires territoriales à venir. Nous devrons nous aussi attendre au mois de juin, avec le dépôt du budget pour avoir une idée des priorités du gouvernement. […] Nous commençons à être un peu impatient, mais même si nous exigeons des réponses assez rapidement la situation budgétaire à un impact sur nos projets », de dire Paul Thériault en entrevue avec L’Aquilon.

Cette situation n’est pas pour arranger la direction de l’école Boréale. Bien qu’habituellement les intentions des professeurs sont recueillies dès la fin mars, Sophie Call a clamé lors de la réunion qu’elle ne pouvait pas demander à son équipe de se prononcer à savoir s’ils désiraient rester à l’école alors qu’aucun portrait global de l’année 2008‑2009 ne peut être ébauché.

L’ouverture officielle de la seconde bâtisse de l’école Allain St-Cyr est maintenant ajournée au jeudi 8 mai 2008. Pourtant, la direction de la CSF ne peut que se plier une fois de plus à la réalité ténoise. « Il y a une pénurie des travailleurs de plâtre ce qui repousse encore les travaux. Nous aurons vraisemblablement les clés en notre possession vers la mi-mai. Pour ne plus avoir de surprise, nous projetons maintenant la pleine utilisation de l’espace en septembre. Ce qui nous laissera le temps d’aménager correctement les bureaux, de finaliser la peinture et de bien planifier l’espace », assure le DG de la CSF.

Lors de cette première réunion de printemps, la question des systèmes de vidéoconférence a été un peu chambardée alors que les commissaires voulaient s’assurer que cet investissement soit vraiment efficace. L’estimation donnée dans le rapport du DG jonglait entre les 14 000 $ et les 19 000 $ pour l’installation de trois appareils. L’absence de délai lors des discussions, la possibilité d’essayer un produit tout du moins similaire, la complète mis en fonction pour la rentrée 2008 peuvent récapituler les conditions selon lesquelles les commissaires donneraient un avis favorable au projet.

La Garderie Plein Soleil, en les personnes d’Annie Lapierre et de Claude Mandeville, a présenté un protocole d’entente à la CSF pour que cette dernière augmente sensiblement son financement auprès des services rendus pour la francisation. La garderie qui entame son expansion avec sept nouvelles places disponibles dès le mois de septembre 2008, cherche des solutions pour maintenir la balance de son budget. Dans le futur, la garderie souhaiterait que la contribution financière de la CSF soit ajustée à 2 500 $ par mois pour les 10 mois de francisations qu’elle offre à ses préscolaires. Cette somme est pour l’instant de 1 500 $ par mois. À l’issue de cette présentation, la CSF s’est montrée très ouverte à aider la garderie francophone de Yellowknife qu’elle considère comme la souche de ses futurs élèves. « L’augmentation des inscriptions ainsi que l’augmentation des services offerts par les garderies sont un investissement pour l’avenir de nos écoles francophones », commente Paul Thériault. Et ce dernier d’ajouter que la retraite des commissaires de la CSF qui aura lieu à Hay River les 5 et 6 avril prochains sera le moment désigné pour se pencher sur tous ces dossiers d’importance.