le Vendredi 28 novembre 2025
le Vendredi 20 juin 2008 0:00 Éducation

Commission scolaire francophone: Le High Rise Boréale

Commission scolaire francophone: Le High Rise Boréale
00:00 00:00

Lors de la dernière réunion de l’année scolaire 2007-2008, le directeur général de la Commission scolaire francophone, Paul Thériault a présenté aux six commissaires les derniers avancements pour résoudre les problèmes d’espace affligeant l’école Boréale.

Ainsi, l’option la plus probable, envisagée pour le moment, serait que le ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation loue de spacieux locaux situés au rez-de-chaussée de l’immeuble de 17 étages, communément appelé le High Rise. Véritable point de repère dans le paysage de la seconde ville ténoise, cet immeuble pourrait accueillir temporairement les infrastructures du secondaire de l’école considérée comme le phare de la communauté francophone de Hay River.

Le directeur a déclaré en entrevue que le personnel de l’école était confortable avec cette idée et que par la force des choses lui aussi était satisfait par cette option. « À part le projet des classes portatives dont le GTNO a mis une croix dessus, c’est la seule option présentée qui ne nous force pas à partager des locaux avec d’autres écoles. Alors, que ce soit le High Rise ou ailleurs, ça n’a pas beaucoup d’importance », a-t-il dit.

Grâce a cette avenue, les 18 élèves inscrits de la 7e à la 11e année bénéficieront de trois salles de classes aménagées sur mesure pour accommoder les besoins d’un secondaire. La responsabilité d’installer un laboratoire de science reviendra donc au ministère. Une tâche qui s’avère facile selon Paul Thériault qui a visité les lieux.

Alors que rien n’est coulé dans le béton, le temps reste un défi, puisque l’on compte uniquement neuf semaines avant la rentrée des professeurs en août 2008. Ce sont de longues vacances, mais « il ne faudra pas chômer », selon le propriétaire de l’immeuble, Harry Stadeo. Ce dernier indique que des fonctionnaires sont venus à plusieurs reprises pour évaluer la situation. « Je leur ai dit qu’ils devraient prendre une décision rapidement, car j’ai besoin d’au moins six semaines pour monter une équipe de travail et rénover le tout selon leurs normes », a-t-il prétendu.