Élu à la présidence de la Commission scolaire francophone (CSF) fin août, Rémi Payeur compte bien résoudre la crise qui secoue profondément la communauté francophone en général. Le cas de l’école Boréale ne concerne pas que le corps de l’éducation, il concerne tout le monde. « En tant que président, je continuerai à me battre pour notre cause, dit-il. On est des élus pour représenter les parents, il faut donc aller chercher de l’équité aussi bien pour ceux qui ont à charge l’éducation que pour les élèves qui méritent des lieux corrects d’enseignement. »
Cette lutte politique ne semble pas ébranler sa détermination à aller jusqu’au bout. « On continuera à dire au gouvernement ce que l’on souhaite avoir, ce dont on a besoin. On leur demande souvent des rencontres pour discuter. C’est un long processus, mais j’ai confiance. » En ce qui concerne l’installation provisoire des locaux du secondaire de Hay River dans un sous-sol d’hôtel, le président explique qu’il faut attendre le vendredi 12 septembre pour avoir un compte-rendu de la part du gouvernement des Territoires pour savoir combien de temps cette situation provisoire va durer.
Pour l’aider dans sa tâche, le nouveau président peut compter sur une équipe presque complète, puisqu’à ce jour il manque encore un troisième commissaire. « On va faire une annonce, car ça prend quelqu’un qui veut s’impliquer, dit-il. On en parlera à notre prochaine réunion publique le 21 septembre. »
Originaires de l’Ontario, Rémi Payeur et sa femme, enseignante à l’école Boréale, habitent à Hay River depuis quatre ans. Leurs enfants sont aujourd’hui âgés de huit et 11 ans. M. Payeur est féru de chasse, de pêche et de camping. À côté de son engagement à la présidence de la Commission scolaire, il est propriétaire d’un magasin de motoneiges et de VTT.
