Le droit à l’eau a été reconnu comme un droit fondamental par l’Organisation des Nations Unies, qui multiplie les actions thématiques à travers le monde et a déclaré que les années 2005-2015 sont la Décennie de l’eau. Pourtant, plus de la moitié de la population des pays en voie de développement, soit 2,6 milliards d’individus, n’a pas accès à de l’eau saine et potable.
Mme Groleau-Payeur, enseignante des 3e et 4e années, a choisi cette année de rejoindre un programme d’aide pour construire un puits en Inde. L’organisme à but non lucratif Sopar, localisé au Québec, a été créé en 1977 par un couple aux origines québécoises et indiennes, pour venir en aide aux populations défavorisées indiennes. Depuis, l’association a contribué à la construction de près de 500 châteaux d’eau, de 4 500 puits et de systèmes d’épuration des eaux.
Mme Groleau-Payeur souhaite recueillir 750 $ qui seront utilisés à la construction d’un puits. Le projet, au départ destiné à sa classe, a finalement enthousiasmé toute l’école. Non seulement cette action s’intègre au thème de la classe qui est Citoyens du monde, mais il rejoint aussi le thème de l’école qui est Le tour du monde à pied.
« Pour récolter les fonds, je propose quatre activités, dit-elle. Les enfants peuvent se faire rémunérer pour des tâches ménagères chez eux ; un comité de parents vendra des pâtisseries toutes les deux semaines à l’école ; on va fabriquer et vendre des colliers de boutons ; les élèves tricoteront et vendront des tuques et des foulards qu’ils font en tricotin. » Ajouter à cela les pantoufles de « maman Chantal », que l’enseignante tricote avec assiduité. Le projet a été présenté avec une courte vidéo devant les parents de l’école lors de la première assemblée dans l’atrium.
L’objectif humanitaire est une finalité, les moyens de l’atteindre font partie des valeurs que Mme Groleau-Payeur souhaite développer chez les élèves. « Quand tu travailles pour quelqu’un d’autre, c’est plus authentique que de donner un billet, dit-elle. Les filles de la classe sont fières de pouvoir faire quelque chose. » En récompense de leur engagement, les participants recevront un bon pour un tirage en fin d’année et l’école recevra une photo depuis l’Inde qui montrera le puits construit avec la plaque École Boréale devant l’édifice.
Enfin, Mme Groleau-Payeur souhaite participer à la prochaine vente d’artisanat qui aura lieu à l’école secondaire Diamond Jenness le 22 novembre prochain.
