Chaque politique doit être présentée et lue aux commissaires trois fois avant d’être approuvée. Ce fut la principale charge de l’équipe de la CSF de se pencher encore sur des documents dans lesquels le moindre mot prend toute son importance, au vu des conséquences qu’il peut avoir tant dans sa perception que dans son application une fois le texte adopté.
« Trois politiques ont été révisées de manière à pouvoir les envoyer aux parents dans les prochains journaux des écoles », affirme M. Brûlot, directeur de la CSF. Si la politique sur les sorties de classe est quasiment bouclée, deux autres sont prêtes à être enrichies ou révisées.
La politique sur l’évaluation du personnel montre le souci qu’a M. Brûlot d’agir dans le respect des évaluateurs et des évalués, afin de favoriser un échange préalable à toute procédure d’évaluation. Il est clairement dit que tout employé qui pressent un malaise face à son évaluateur doit en avertir la direction générale avant le début de l’évaluation et il est proposé que les enseignants ayant plus de deux ans d’expérience dans les TNO soient évalués tous les cinq ans, cette dernière proposition devra être confirmée. Ainsi que l’a souligné M. Brûlot lors d’une précédente réunion, « l’évaluation est un processus lourd pour les deux parties », l’intention de la CSF relève davantage d’un souci de gestion des ressources humaines plutôt que d’imposer une « charge de stress » sur les personnels et les directions scolaires.
De la même façon, la politique sur l’élaboration des politiques rappelle que la consultation et l’échange au sein de la communauté éducative et parentale est largement appuyée par la direction de la CSF, tout parent ou membre du secteur scolaire ayant le droit de suggérer une politique à la direction générale, voire de proposer des amendements à une politique existante. Lors de cette rencontre, les commissaires ont été amenés à se pencher sur la question disciplinaire de la suspension d’un élève. Là encore, le point de vue parental est amplement sollicité si ce processus est mis en œuvre dans une école.
M. Brûlot se rendra à Hay River le 26 novembre prochain pour rencontrer les équipes éducatives, les élèves, visiter les locaux du secondaire et avoir une réunion publique avec les parents le soir même à l’école Boréale. Ce sera l’occasion de discuter à cœur ouvert de la situation transitoire du secondaire. Le ministère de l’Éducation des TNO n’a, encore à ce jour, rendu aucune confirmation concernant ce sujet. Tout au plus, M. Brûlot peut-il dire que la solution de modulaires paraît la piste la plus sérieuse. Le ministère serait d’accord pour installer les équipements dès le printemps, de garantir la location du sous-sol de l’hôtel Ptarmigan jusqu’à ce que les élèves et leurs enseignants aient fini de s’installer dans les nouvelles salles.
