L’Aquilon a discuté avec huit élèves de 5e année de l’école J.H.Sissons qui vibrent d’une véritable flamme musicale.
Récemment, le chœur de l’école Sissons a exploré l’univers de plusieurs compositeurs et a donné au public des versions de la Marche du Toréador de l’opéra Carmen, des pièces de folklore comme Vive la Canadienne et J’entends le moulin ainsi que des pièces tirées de la bande originale du film les Choristes : Cerf-Volant, Compère Guillery et Caresse sur l’océan.
Parfois tous ensemble, parfois individuellement, ces choristes de Yellowknife se sont exprimés sur l’envie qu’ils avaient de chanter et comment ils voyaient la musique.
Ils avouent chanter tout le temps, et expliquent que parfois un petit rythme suffit pour que l’ensemble de la classe parte à chanter de sa pleine voix. Si la plupart aiment le country et la musique populaire et certains le rap, ils s’accordent pour dire qu’ils aiment de plus en plus la musique classique, alors qu’il est facile de comprendre les jeux des personnages.
Schubert Hernando, qui est le violon solo de l’orchestre à corde, définit la musique comme une partie de lui : « Quand je joue une chanson, je sens que mon corps joue avec la chanson, et lorsqu’elle est terminée, je sens qu’elle continue de jouer en moi. En fait, c’est comme si la musique m’habite toujours.»
Celena Haene, raconte ce qui l’a poussé à monter sur scène : « Quand ils t’écoutent, ils t’aiment, on reçoit plus d’amour que lorsque l’on chante sous sa douche. Ça devient un besoin de partager.»
Sophia Chalker, exprime ce que représente la musique et le chant : « C’est le plaisir de chanter pour notre école et de la représenter. J’aime monter sur la scène, car tu vois l’audience qui est là pour t’entendre chanter. J’ai eu beaucoup de plaisir. Ma vie c’est comme une chanson, je rêve même en musique parfois. […] On travaille beaucoup dans la classe, on chante pour nos parents, mais c’est important aussi de donner au public. Quand j’ai chanté à un concert, tout le monde peu entendre ce que je peux faire. Si je chante juste chez moi, c’est comme si je l’avais caché. Je suis fière de notre prestation, j’ai le sentiment d’avoir fait un bon travail. »
Mackenzie Clowe raconte les défis de chanter à plusieurs : « Des fois on commence ensemble, mais on ne finit pas ensemble, c’est dur de chanter à plusieurs voix. Mais madame Louise est là pour nous faire des signes et nous aider à nous concentrer. C’est important d’avoir le maître d’orchestre. »
Quinlyn Chiasson, partage ce qu’elle ressent en chantant : « J’aime regarder l’audience quand je chante, quand c’est une chanson triste, je me sens triste à l’intérieur, et quand c’est lent et grave je ressens ce sentiment également. Comme dans la pièce Carresse sur l’océan (Chanson thème du film Les Choristes, qui d’après Louise Drapeau, revient comme un leitmotiv pour mener le spectateur vers l’ambiance triste d’un orphelinat.). […] Si on chante juste dans la classe, on n’aura pas l’expérience de la scène. »
Kirianne Ashley parle des musiques qu’elle aime interpréter : « j’aime jouer les chansons des films comme Mary Poppins et le Titanic. »
Elizabeth McCullun avoue sa passion pour la musique : « J’adore la chorale. C’est amusant et je chante dans une chorale depuis que je suis à la maternelle. Ça nous donne de la confiance et on peut partager le talent, on l’offre au public en fait. »
Brieanna Winton, livre un témoignage sincère : « La chanson Cerf-volant aussi est très triste, je le ressens d’autant plus que nous la chantons sur un ton grave. […] Des fois les parents n’ont pas le temps de nous écouter. Je veux que des personnes m’écoutent, quand ils viennent à un concert, ils prennent le temps de m’écouter et ça m’encourage. Je chante sur scène, car j’ai besoin qu’on m’écoute.
