Nouveaux personnels, nouvel horaire, et nouvelle orientation pour l’école Allain St-Cyr.
L’année scolaire 2009-2010 marquera sans doute le début d’une nouvelle ère à l’école francophone de Yellowknife. Ce vendredi 28 août, les 104 élèves inscrits à l’école seront accueillis par leur nouvelle directrice, Yvonne Careen. Elle leur souhaitera une bonne rentrée et lancera les célébrations qui souligneront le 20e anniversaire de l’établissement.
« L’école aura 20 ans toute l’année, se réjouit Yvonne Careen. Il y aura diverses célébrations dans les classes tout au long de l’année. Précisément, chaque 20e jour du mois, il y aura des activités spéciales à l’école, centrées sur le chiffre 20. Nous prévoyons développer un projet de vitrail avec Michel Martel, un ancien parent de l’école. De la maternelle à la 11e année, les élèves participeront à la confection des pièces avec un dévoilement en mai 2010. »
Déjà reconnue pour son leadership au sein de L’Association des parents ayants droit de Yellowknife, la nouvelle directrice dit que pour débuter son premier mandat, elle n’a pas vraiment effectué de changement au sein de l’école Allain St-Cyr (ÉASC) qu’elle connaît comme sa poche. « Nous allons implanter le plan stratégique élaboré par la Commission scolaire francophone. Nous allons mettre l’emphase sur la cohésion de l’équipe-école, et nous allons améliorer la communication entre l’école, l’élève et la maison », prétend Yvonne Careen.
Néanmoins, quelques nouveautés structurelles sont à noter dès cette rentrée. Seules les classes de première année et de quatrième année ne sont pas multi niveaux. Les maternelles reçoivent la visite de cinq pré-maternelles chaque après-midi. Pour le primaire, les deuxièmes sont combinés avec les troisièmes, les 5e avec les 6e. Au secondaire, 30 jeunes sont répartis dans deux classes, celle des 7e et 8e et celle des 9e-10e-11e. Vraisemblablement, il n’y aura pas de finissant cette année.
À part la direction il y a deux nouveaux employés à l’école, Milagros Ortiz-B. qui enseigne la 4e année, et une aide enseignante dont l’identité n’est pas encore confirmée. D’après Yvonne Careen, la décision d’embaucher Mila Ortiz est basée sur son expérience et ses qualités linguistiques, car c’est elle qui enseignera l’espagnol aux élèves du secondaire (voir portrait). Pour les premiers mois d’école, l’école accueille également un stagiaire en éducation. Christopher Englehart du Nouveau-Brunswick est assigné aux côtés de Jean Gravel pour enseigner les sciences et les mathématiques au secondaire.
Une autre première cette année, c’est l’instauration d’un départ hâtif chaque jeudi. Chaque semaine, les professeurs bénéficieront d’une heure réservée à leur développement professionnel alors que les élèves quitteront l’école dès 14 h 30. Les années précédentes, ces périodes de développement professionnel étaient concentrées presque mensuellement, lors d’un vendredi après-midi.
En avant la musique
Un mentor de musique, en la personne de Bill Gilday, sera présent tous les jeudis à l’école. Cet ancien professeur de musique a accepté d’épauler les enseignants d’ÉASC pour développer les programmes de musique. M. Gilday offrira aussi son aide aux élèves plus âgés qui désirent intégrer un club de guitare ou former un groupe de musique. Yvonne Careen assure que cet homme unilingue anglophone détient une solide expertise des chorales en français, et que son rôle de mentor a prévalu sur l’habileté linguistique.
« Ainsi, l’ÉASC ajoute la musique à la liste de ses points forts. Nos autres forces sont la technologie, avec trois Smartboards déjà installés dans les salles de classe, les maths et les sciences au secondaire, et nos programmes sportifs », énumère la directrice. Cette dernière maintient que pour le sport, les élèves ont encore accès à deux ou possiblement trois périodes d’entraînement avant 8 h 30 dans le gymnase de l’école voisine William McDonald. Le gymnase du Multiplex est réservé par l’ÉASC chaque après-midi, et le transport se fera encore par autobus. Finalement, Yvonne Careen a annoncé que le programme de Judo scolaire initié l’an dernier ne sera pas repris cette année. « Notre philosophie est de limiter les pertes du temps d’instruction. Nous voulons absolument préserver ces précieuses minutes. Du côté financier, l’école ne pouvait plus absorber ces dépenses à l’interne. Et nous avons choisi de ne plus offrir ce programme, car nous savions que le sport est accessible les soirs de semaine avec la ville. » Yvonne Careen explique que l’espace a également été un élément pris en compte lors de cette récente décision.« Nous gardons les tapis et les judogis, sauf ceux que l’on donne aux parents qui désirent inscrire leurs enfants au programme de la ville. Nous n’avions pas vraiment de place pour cette activité, lorsque nous aurons un gymnase, nous pourrons réévaluer le retour du programme. »
