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le Jeudi 15 octobre 2009 15:57 Éducation

Éducation Pour le succès de tous

Éducation Pour le succès de tous
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Le ministère réexplique sa directive ministérielle sur l’école intégratrice.

 

Révisée en 2006, l’intégration scolaire est la ligne directrice de l’éducation aux TNO. Ce concept renferme malgré lui, les espoirs et les désillusions des écoliers ténois qui vivent dans toutes les écoles des Territoires une réalité qui se rapproche d’un problème de société : l’échec scolaire.

Sous l’impulsion de l’intégration scolaire, les élèves ont accès à des programmes éducatifs et à du soutien dans les écoles des collectivités où ils habitent. L’intégration vise les élèves avec des problèmes d’apprentissage et cette pratique, comme le dit Rita Mueller permet à ces élèves en difficulté d’étudier dans l’école au sein de leur communauté. La responsable des services scolaires et de la petite enfance du ministère de l’Éducation explique que, depuis quinze ans, cette directive est en place et qu’elle a considérablement aidé plusieurs individus à ne pas décrocher.

Le ministère distribue annuellement aux différentes commissions scolaires une large contribution dirigée vers les exigences de mise en œuvre de cette directive. Ce financement emploie les ressources nécessaires au soutien des élèves en difficulté qui se voient adopter un programme d’enseignement différent de celui suivi par des élèves réguliers. Concrètement, l’intégration scolaire se concentre sur le placement selon le groupe d’âge qui incite l’élève à suivre sa cohorte d’âge sans nécessairement suivre les objectifs de celle-ci. Selon Mme Mueller, il y a de nombreuses études qui démontrent combien les élèves avec des difficultés réussissent mieux s’ils poursuivent leur apprentissage parmi leurs pairs. « Les jeunes ont une meilleure estime de soi, car ils ne sont plus parmi des plus jeunes qui réussissent encore mieux que eux. » La fonctionnaire de l’Éducation a tenu à mentionner que cette directive ne voulait pas dire qu’aucun élève aux TNO ne puisse doubler une classe. « Il est clair que chaque cas est traité en coopération entre l’élève, les parents, et les éducateurs. Nous faisons ce qui est le mieux pour l’élève. »

Il est donc essentiel pour les écoles et le respect des autres élèves d’assigner des ressources humaines spécifiquement aux besoins pédagogiques d’un ou plusieurs élèves au sein d’une classe qui inévitablement sera multi niveau. Un enfant qui ne sait pas encore lire et écrire peut facilement se retrouver en troisième année pour cautionner ces incitatifs scolaires. Lors de la conférence de presse, il a été mentionné l’exemple contraire où des adolescents seraient mélangés avec des jeunes de deuxième années.

Les enseignants ont eux-mêmes essayé de répondre à ces différents défis qu’imposent les besoins spécifiques de certains de leurs élèves. Les éducateurs les plus expérimentés deviennent les mentors pour les enseignants plus récents qui ont besoin de support eux aussi pour gérer ces situations pour le bénéfice de tous les élèves. Sous le programme d’initiation des enseignants, les nouveaux arrivés peuvent souligner leurs besoins à leur mentor. Spécifier où ils se sentent moins à l’aise à intervenir et où au contraire ils se sentent maître de la situation. « Les jeunes enseignants ne font pas leur travail à l’écart dit Rita Mueller, ils ont le support de leurs pairs eux aussi. Cette philosophie de l’intégration scolaire fait que depuis plusieurs années la plupart de nos écoles bénéficient dorénavant de nouvelles ressources, les aides enseignants. Ainsi on maximalise le soutien à l’élève et l’on développe les services aux enseignants. » Le but est de mettre en confiance les enseignants et de réussir à leur faire adopter la communauté. Selon Mme Mueller, « le succès est la rétention des professeurs, ils créent une relation avec les membres de la collectivité et se sentent prêts à s’impliquer et à faire une différence ».