le Mercredi 23 avril 2025
le Vendredi 18 juin 1999 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:34 Environnement

Un nouveau départ Feux de forêt

Un nouveau départ Feux de forêt
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L’Aquilon renouvelle avec la tradition estivale et vous présentera au cours de l’été les meilleures informations sur les feux de forêt, phénomènes qui frappent le Nord chaque année, détruisant des milliers d’hectares de forêt.

Cette semaine nous entameront le volet avec les bienfaits des feux de forêt. En effet, les feux de fôret ont un effet bénéfique envers la faune selon la majorité des biologistes.

Pendant de nombreuses années, ils ont étés considérés comme des menaces a dompter. En 1909, les premiers gardes de parcs ont étés embauchés afin de combattre les incendies de forêt.

Le succès de leurs opérations a fait en sorte que la superficie de territoire brûlé n’atteint aujourd’hui que 10 pour cent des niveaux d’il y a 65 ans dans les parcs des Rocheuses.

Mais combattre les feux de forêt n’est pas nécessairement le meilleur chemin à suivre. Un site récemment brûlé peut sembler mort, mais bien des formes vivantes y subsistent pour donner naissance à une nouvelle forêt. Les feux provoquent des situations idéales à la croissance et stimulent ainsi la régénération de la flore et de la faune.

Par exemple, selon Parcs Canada, le nombre de pics multiplie par 50 suite aux incendies puisqu’il y a une plus grande abondance dans les arbres brûlés de scolytes et d’insectes dont ils se nourrissent.

De plus, les nouvelles pousses deviennent rapidement une source d’alimentation pour les orignaux et les wapitis.

Les feux, dirigés bien entendu, aident à maintenir la biodiversité puisqu’ils renouvellent les forêts, tout en contribuant à la croissance de certains arbres, selon le feu, et en créant des habitats propices à la faune.

En effet, la suppression d’incendies dénature un grand nombre d’écosystèmes. Les fôrets vieillissantes deviennent de plus en plus denses et fermées et les espèces végétales et animales se font donc de plus en plus rares.

On peut même dire que les plantes mortes deviennent une source de combustible pouvant difficilement être éteint si un incendie se déclare. Donc on crée un véritable brasier en empêchant la nature de s’autodétruire. Mais cela ne veut pas dire qu’on doit permettre aux incendies de brûler éternellement.

Lors d’un incendie dans le parc national Wood Buffalo en 1994, les travailleurs et travailleuses ont empêché un brasier de se propager dans des terres avoisinantes. Cependant, ils ont laissé un côté du feu flamber dans le parc national pour des raisons écologiques.

Parcs Canada soutient qu’une telle approche est pratiquée si elle ne pose aucun risque et qu’elle ne comporte que des avantages écologiques.

En date du 16 juin, il y avait deux incendies dans les Territoires du Nord-Ouest : une dans la région d’Inuvik et une dans la région de Sahtu, ce qui porte à huit le nombre d’incendies depuis le début de l’arrivée du beau temps.

L’odeur de fumée qui parvient jusqu’à Yellowknife provient d’un incendie qui fait rage aux frontières du Yukon.