En anglais, un seul terme est employé pour désigner les mouettes et les goélands : gulls. Néanmoins, il existe une distinction entre les deux espèces, malgré leur appartenance à la même famille.
Les mouettes ont tendance à être plus petites que les goélands et à avoir la tête noire , a expliqué Jacques Sirois, un ornithologue qui a écrit un rapport sur les oiseaux coloniaux vivant aux alentours du Grand Lac des Esclaves pour le compte d’Environnement Canada.
Les goélands, par contre, sont plus gros et ont une tête blanche. Cependant, plusieurs sous-catégories de mouettes et de goélands existent. Aux T.N.-O., le goéland de Californie et la mouette de Bonaparte sont les espèces les plus communes.
La mouette de Bonaparte a une tête noire et des pattes blanches, tandis que le goéland de Californie est relativement gros, a une tête blanche et des pattes jaunes. C’est le goéland qui ressemble le plus à un aigle américain.
Les sternes, les labbes, les goélands et les mouettes appartiennent à la famille des laridés. Environ 15 000 de ces oiseaux nichent aux alentours du Grand Lac des Esclaves et près de 40 pour cent d’entre eux vivent dans la région de Yellowknife, selon Jacques Sirois.
Ce n’est pas beaucoup si l’on considère qu’il y a une colonie de 250 000 goélands sur une « le à l’extérieur de Toronto , a-t-il concédé.
Pourquoi ce nombre infime ? La réponse : le climat. La glace sur le Grand Lac des Esclaves l’hiver et la forêt boréale peu productive n’est pas un environnement propice à attirer ces oiseaux charognards.
Les déchets sont parmi leurs mets préférés et ils consomment beaucoup de restants du dépotoir municipal de Yellowknife. On retrouve des rebuts, qui ont été consommés par les mouettes et les goélands, à plus d’une cinquantaine de kilomètres de la capitale.
Les mouettes et les goélands arrivent par milliers du sud au mois de mai. Durant les mois d’été, les mouettes et les goélands ont tendance à disparaître des gros centres urbains, chose qui ne doit pas déplaire aux commerçants et aux cibles assises sur les terrasses. La raison, c’est la période de nidification.
La majorité de ces oiseaux nichent sur des îles. Vers la fin du mois de juillet, les poussins prennent leur envol. On devrait recommencer à les voir au début du mois de septembre.
Près de la moitié de ces poussins ne voleront jamais et seront condamnés à une mort certaine. Les poussins ne sont pas très gros à cause du printemps tardif.
Une période d’attente allant de quatre à six semaines est nécessaire pour qu’un oiseau puisse prendre son premier envol. Habituellement, un oiseau atteint sa taille maximale dans un délai d’un mois.