Un récent atelier internet sur le refroidissement éolien s’est tenu du 3 au 7 avril dernier. Organisé par le Service météorologique du Canada, l’atelier a réuni plusieurs experts qui ont partagé leurs connaissances en matière de vent.
Au nord du 60e parallèle, l’indice de refroidissement éolien revêt une importance cruciale quand vient le temps de mettre le nez dehors. Si le thermomètre indique -20°C, un vent de 20km/h peut transformer cette donnée très rapidement. « Idéalement, par exemple, si la température est de 20°F en présence de vent et que la température de refroidissement éolien est de -10°F, il faut s’habiller comme si la température était de -10°F par temps calme », a soutenu un participant de l’Université de l’Oklahoma, Edwin Kessler, invité à soumettre un texte lors de l’atelier.
Qu’est ce que l’indice de refroidissement ?
« Quand les humains ont l’impression qu’il fait froid dans le milieu où ils se trouvent, ils perçoivent en fait la température de leur peau. Cette température étant plus basse en présence du vent, les gens trouvent qu’il fait plus froid quand le temps est venteux », a écrit Randall Osczevski de Recherche et développement pour la Défense canadienne.
Effectivement, chaque être possède une couche limite thermique qui isole la peau du milieu ambiant. « Si l’on plonge dans l’eau pour en ressortir ensuite, la peau sera recouverte d’une mince couche d’eau. Nous vivons dans un océan d’air et, tout comme l’eau , l’air « mouille » la peau ou tout objet qui y est immergé. L’air qui se trouve au voisinage immédiat de la peau est immobile et se nomme couche limite », a expliqué M. Osczevski. Plus le temps est venteux, plus cette couche protectrice est mince, ce qui crée l’impression de froid intense lorsque l’indice de refroidissement éolien est élevé.
Dans les prochaines éditions, d’autres articles paraîtront sur le sujet. À Suivre !