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le Vendredi 9 février 2007 0:00 Environnement

Le rapport sur le réchauffement climatique Réchauffement climatique: C’est de notre faute

Le rapport sur le réchauffement climatique Réchauffement climatique: C’est de notre faute
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Un rapport sur les causes et les prédictions du réchauffement climatique publié à la conférence de Paris sur les changements climatiques, au début du mois de février, donne pleine responsabilité à l’espèce humaine.

Le quatrième rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) à été accepté et approuvé par une délégation de plus de mille dirigeants politiques, scientifiques et chefs d’entreprises d’une soixantaine de pays.

Ce rapport se veut une analyse à la pointe culminante des connaissances en matière de réchauffement climatique pouvant identifier les éléments humains et naturels conducteurs du changement climatique.

Statuant que la balance énergétique du système climatique est altérée par des changements au niveau de l’abondance des gaz à effets de serre dans l’atmosphère, des radiations solaires et des propriétés de surface terrestre, ce rapport indique que le réchauffement du climat terrestre est sans équivoque.

La nouveauté c’est que ces changements sont eux aussi irrévocablement attribuables à la concentration anthropique des gaz à effets de serre. C’est-à-dire qu’ils résultent de l’activité humaine.

Plusieurs conséquences sont à l’honneur tels que onze des douze dernières années soient des records de température sur la surface globale de la terre depuis les années 1850 où ces relevés ont commencé à être instrumentalisés. Ainsi que l’océan absorbant plus de 80% de la chaleur ajoutée au système climatique entraîne l’expansion de l’eau de mer, ce qui contribue à l’élévation du niveau des eaux. Phénomène accéléré par le déclin général des calottes glaciaires sur les deux hémisphères.

Pour nous qui habitons près du pôle, il faudra apprendre à vivre avec la contraction de la couverture de glace, et donc l’élargissement de la profondeur de dégel du pergélisol ainsi que l’augmentation du niveau de l’océan Arctique, et la submersion de nos cotes et îles nordiques, notamment le delta du Mackenzie.

Le problème que signale aussi ce rapport est l’irréversibilité de ces conséquences dans les prochains sièles. L’échelle de temps associés aux processus climatiques sur notre planète nous garantit de payer pour nos abus même si la concentration de gaz était stabilisée. Dans les meilleurs scénarios où l’humanité se conscientise, mets l’emphase sur des solutions économiques, sociales et environnementales renouvelables; où un développement technologique modéré mais diversifié serait orienté vers la protection de l’environnement et l’équité sociale mais ciblant le local et le régional, la température globale continuera d’augmenter.

Comprenons que quand bien même ce processus ne peut être arrêté, son impact peut tout de même être atténué. Et c’est pour cela que le rapport est destiné à tous les décideurs pour qu’ils placent l’enjeu environnemental à tous les niveaux de la société humaine.

Le GIEC à été crée par l’organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement en 1998.