À l’automne 2007, des consultations publiques seront mises en place par le GTNO pour mieux développer sa politique de réduction et de récupération des déchets, en fonction des exigences de la population ténoise et des particularités du territoire.
Avec un programme de recyclage des contenants de boissons qui est bien implanté et qui fonctionne, la question est maintenant de savoir comment faire pour recycler plus et jeter moins. « Nous sommes extrêmement contents de la réponse des citoyens dès la mise en place de notre programme, assure Emery Paquin, le directeur de la protection environnementale du ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles. Nous voulons proposer d’autres services à la population, en incluant d’autres types de matériaux dans notre programme. Ainsi nous avons lancé un appel d’offres, et au mois de mars, nous avons reçu cinq propositions nous permettant d’examiner comment nous allons exécuter les recherches pour les améliorations possibles au programme. Nous voulons rencontrer les résidents pour connaître à quel point le recyclage est important pour eux. Des sessions de rencontres seront organisées pour évaluer leurs besoins, leurs idées et surtout combien ils sont prêts à débourser pour l’extension du programme ».
Il est certain que la croissance du respect de l’environnement est nécessairement soudée à l’aspect économique qu’elle entraîne. Ne soyons pas surpris que ni l’éducation, ni la protection de la nature soient la clé de voûte de certaines lois environnementales. Paquin explique : « En tant que citoyen, lorsque je retourne mes déchets recyclables, je vois plusieurs aspects positifs à mon action. En tant que membre du gouvernement, je regarde les résultats. L’application de notre règlement sur le recyclage des contenants a créé une douzaine de postes à temps plein, et beaucoup d’emplois à temps partiel. Nous avons pris la décision d’élever les coûts de certaines boissons pour assurer les taxes qui font rouler le programme. Aussi, le développement économique va prendre une part importante dans la réalisation de l’extension de notre loi ».
L’isolement des communautés rurales des territoires signe la complexité de l’essor de certains programmes. « Avec des communautés de petites populations, sans transports routiers permanents nous ne retrouvons aucun modèle dans le monde pour établir nos directives. C’est pour cela que nous faisons appel à des consultants et à la population pour élaborer un plan qui concorde avec nos circonstances », conclut le directeur de la protection environnementale.
La 16e législature du gouvernement des TNO sera, en 2008, témoin de la mise en place des nouvelles recommandations à ajouter aux règlements de la loi sur les déchets. Les détails sur la façon dont le gouvernement mesurera le pouls de la population seront annoncés plus tard dans les médias. Pour l’instant il nous reste deux pleines saisons pour penser et imaginer un monde plus respectueux envers ses terres.
