Peu nombreux mais venus de bon coeur, les francophones d’Hay River et de Fort Smith se sont réunis au camping de Sandy Lake, les 18 et 19 juin derniers.
Bien qu’ils aient dû combattre les moustiques, les quelques francophones d’Hay River et de Fort Smith, qui se sont réunis au camping de Sandy Lake dans le parc national Wood Buffalo, ont pu profiter du beau temps, se rafraîchir dans le lac et humer l’odeur d’un bon feu de camp.
Les gens présents le vendredi soir ont pu profiter de la bonne humeur et de l’entrain des cinq membres de l’équipe de tournage venus saisir quelques images de Francophones habitant le Nord afin d’en faire un court métrage de 58 minutes dans le cadre du projet Francophonie d’Amérique.
Après avoir rencontré quelques francophones de Yellowknife et de Hay River, les cinq partenaires : Roy Hubler, Richard Jutras, Ga‘l Breton, Marcel Chouinard et James Gray, se sont dirigés vers Whitehorse pour ensuite filer vers Dawson City. Roulant toujours dans leur fourgonnette, les cinq amis espéraient bien que la présence des moustiques se ferait moins sentir durant la deuxième moitié de leur périple.
Dans la journée du samedi, ce sont les efforts et le bon travail de Nathalie Lachance, agente de développement, et de Gisèle Soucy, bénévole pour l’Association francophone de Fort Smith, qui ont été soulignés.
Depuis janvier, Nathalie s’occupait du développement culturel des deux communautés francophones, Hay River et Fort Smith. Quant à Mme Soucy, elle s’est toujours dévouée pour assurer la survie du français à Fort Smith. Tantôt occupée à organiser une épluchette de blé d’Inde, tantôt en charge de la cabane à sucre, sa plus grande contribution aura toutefois été d’animer les Samedi jeunesse.
Après lui avoir lu un texte émouvant, Annette Desmarcke lui a remis, au nom des francophones de Fort Smith, deux toiles réalisées par des artistes des Territoires du Nord-Ouest. Les larmes aux yeux, Gisèle a remercié tous les gens présents sans oublier de mentionner qu’elle s’ennuiera certainement de sa petite communauté. Après avoir vécu 21 ans à Fort Smith, elle et Alban, son mari, ont fait le choix d’aller s’installer un peu plus au sud.
C’est donc sur un ton convivial et sans extravagance que la fin de semaine s’est déroulée. À l’an prochain, peut-être!