le Dimanche 20 avril 2025
le Vendredi 27 octobre 2000 0:00 | mis à jour le 20 mars 2025 10:35 Francophonie

Un exercice de solidarité AGA de la FFT

Un exercice de solidarité AGA de la FFT
00:00 00:00

Lors de son Assemblée générale annuelle (AGA) tenue le samedi 21 octobre dernier à Inuvik, la Fédération Franco-TéNOise (FFT) aurait pu faire face à des déchirements internes importants. En effet, un des points à l’ordre du jour consistait à accueillir deux nouveaux membres de la FFT : le Regroupement des parents francophones (RPF) et l’Association des francophones du Delta du Mackenzie. Quelques points à l’ordre du jour plus tard, les délégués devaient se pencher sur une modification de la répartition budgétaire afin de libérer des budgets pour les deux nouvelles associations.

 » Le budget de l’entente est calculé au prorata de la population et cela n’a pas changé  » a expliqué la représentante de Patrimoine canadien, Lise Picard, lorsqu’elle a annoncé qu’il était impossible de réouvrir l’entente Canada communauté, principale source de financement des organismes francophones des T.N.-O. À la suite de cette annonce, il ne restait plus aux membres de la FFT qu’à tenter de trouver, à même leur budgets actuels, les fonds nécessaires pour que les nouvelles associations puissent fonctionner.

Selon la proposition qui a été adoptée, chacune des associations actuelles versera 5 % de son enveloppe budgétaire afin de soutenir financièrement les nouvelles associations ce qui représente une somme totale d’environ 41 000 $. Laurent Morin, président de l’Association des parents francophones de Yellowknife (APFY), a souligné que son organisme (membre de la table de concertation francophone de Yellowknife) acceptait le principe que 8 000 $ seraient spécifiquement libérés de son budget afin d’être versés directement au Regroupement des parents francophones. Il a expliqué que le changement de mandat de son association justifiait cette affectation budgétaire. (Voir article de Karine Massé sur le RPF).

Par ailleurs, la FFT a tenu une séance à huis clos afin de discuter de la question du recours judiciaire contre le gouvernement des T.N.-O. et le gouvernement fédéral au sujet des services en français offerts par le GTNO.  » On a simplement discuté avec nos membres afin de faire une mise à jour du dossier « , a indiqué le président de la FFT, Fernand Denault. Il s’est dit satisfait de cette rencontre à huis clos.

Deux résolutions ont été adoptées à la suite du huis clos. Premièrement, ils ont adopté les principes de l’intervention judiciaire de la FFT, ce qui permettra à celle-ci de tenir des séances de consultation avec ses associations membres. Deuxièmement, les membres ont adopté une résolution affirmant le rôle de la FFT à titre de porte-parole officiel de la communauté franco-ténoise.

Cinq domaines prioritaires ont été identifiés pour encadrer l’action de la FFT lors de l’année 2001-2002 : Respect des droits linguistiques de la communauté; mise en ¦uvre de centres communautaires viables; promotion de la langue française (il y a d’ailleurs eu création d’un comité ad hoc); promotion de la culture canadienne-française et; diversification et croissance du financement public.

Lors de cette réunion, plusieurs personnes ont été élues ou nommées aux différents postes du conseil d’administration ou pour représenter les Franco-ténois auprès de divers organismes nationaux. Robert Magnan de Fort Smith a été élu à titre de vice-président de la FFT. Trois représentants des communautés ont été nommés : il s’agit de Michael St-John (Hay River), Annette Demarcke (Fort Smith) et Jean-François Pitre (Yellowknife). La nouvelle association du Delta du Mackenzie procédera à une nomination lors de sa prochaine réunion.

Par ailleurs, Gerry Goudreau poursuit son mandat de deux ans auprès de l’Association nationale des aînés et aînées francophones. Les autres représentants et représentantes seront Stéphanie Clavet (Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises), Annabelle Landry (Fédération culturelle canadienne-française), Suzette Montreuil (Fédération canadienne pour l’alphabétisation), Nikole Loubert (Réseau national action éducation femmes), Élise Venne (Fédération de la jeunesse canadienne-française) et Fernand Denault (Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada).