Le très faible taux de participation à la rencontre publique sur les politiques de la CSFD n’inquiète pas trop Suzette Montreuil, commissaire responsable pour la tenue de cette activité. « Je ne m’attendais pas à un grand nombre de personnes. Si ça a donné l’occasion à au moins un parent de poser des questions, je suis déjà contente de l’effort », dit-elle.
Mme Montreuil souligne d’ailleurs que l’invitation demeure pour ceux qui désirent émettre des commentaires. Il est toujours possible d’obtenir une copie des politiques en main propre ou par courriel via la commission scolaire.
Quelques éléments des politiques ont déjà passé la première ou la deuxième lecture lors des réunions publiques de la CSFD. D’autres politiques restent cependant à être complétées. « Quand les autres politiques seront achevées, nous pourrons aussi faire une réunion publique si les parents le désirent », a fait savoir Mme Montreuil qui rappelle que les réunions de la commission scolaire sont toujours des occasions d’émettre des commentaires sur le sujet.
Lors de la rencontre du 6 février, l’idée a été soumise d’inclure les politiques sur l’éventuel site web de la commission scolaire. Chose qui sera faite presque aussitôt que le site sera activé, probablement en juin.
Certaines politiques présentées jusqu’à maintenant concernent la philosophie de la commission scolaire, avec sa vision, sa mission, ses valeurs, ses buts et objectifs, ainsi que sa clientèle et l’accès au programme. On dit dans ce dernier point qu’en plus des ayant droit, tel que défini dans l’article 23 de la Charte des droits et libertés, on accepte aussi les enfants de descendance francophone de moins de trois générations. La question a alors été soulevée à savoir, advenant l’éventualité d’une inscription de ce genre, comment l’intégration pourrait se faire pour le jeune anglophone.
Les rôles des commissaires élus et de la présidence sont aussi définis dans cette proposition de politiques, tout comme les rôles de la direction générale et ses liens avec les élus. Reste maintenant à établir le fonctionnement interne, la gestion administrative des ressources humaines, ainsi que la philosophie de gestion des écoles.
La proposition de politique actuelle a été élaborée en se basant sur celles de la Commission scolaire numéro 1 de Yellowknife, d’une commission scolaire du Nord-Ouest de l’Ontario et d’une autre commission scolaire de l’Île de Baffin.