L’Association des parents francophones de Yellowknife se penche sur la possibilité de créer deux sous-comités. L’un s’adressant aux parents et se chargeant du côté politique, l’autre visant les services aux enfants.
La remise en question du rôle de l’APFY remonte à la Conférence de positionnement sur l’éducation. Avec la création de la Commission scolaire francophone, l’éducation des enfants se retrouvait sous la responsabilité de cette dernière entité. Le représentant de la Commission nationale des parents francophone, Jean-Pierre Dubé, avait alors proposé aux parents de cibler leurs pairs comme clientèle.
Le nouveau mandat, plus politique, de l’APFY, serait d’appuyer les parents francophones en assurant de l’information, de la formation, du recrutement, des partenariats et en permettant d’élaborer et de promouvoir une éducation conforme à leurs besoins.
Lors de la rencontre du conseil d’administration de l’APFY tenue le 23 mai dernier, plusieurs parents ont cependant signifié leur intérêt à « conserver les buts qui consistent à enrichir l’environnement d’apprentissage des élèves de l’école Allain St-Cyr, d’aider à l’accroissement du sentiment d’appartenance à la culture et à enrichir leur patrimoine culturel », d’écrire la présidente de l’Association, Nicole Loubert.
« Les parents voulaient conserver les deux dimensions de leur action. Pour ce faire, il y avait trois options. Une des façons a été éliminée, il s’agissait de créer un nouvel organisme, ce qui aurait compliqué beaucoup de choses. On a donc décidé de rester avec un seul organisme », d’expliquer Daniel Lamoureux, directeur général de la Fédération Franco-TéNOise, présent à la rencontre pour proposer différentes pistes de solution.
Les deux alternatives qui demeurent seront proposées à l’assemblée générale annuelle de septembre prochain. La première serait de constituer deux comités distincts et autonomes qui se rapporteraient à un seul conseil d’administration. La seconde est de donner un mandat politique à l’Association. Cependant, un comité d’aide au développement de l’enfance serait créé à l’intérieur de l’Association. « Cela fonctionnerait un peu comme l’Association franco-culturelle de Yellowknife, qui a un conseil d’administration qui gère l’ensemble des activités, mais aussi un comité de radio qui se rapporte au conseil », d’illustrer M. Lamoureux.
La première avenue proposée par M. Lamoureux est celle qui semble rejoindre les parents présents au conseil d’administration du 23 mai. « La solution que nous désirons proposer à nos membres est de former deux sous-comités », de préciser Nicole Loubert dans son communiqué de presse.
Le CA de l’APFY étudiera les éventuelles façons de fonctionner lors de sa réunion du 13 juin. « Ce que l’on pense, c’est que les deux sous-comités se rencontreraient à tous les trois mois, tandis que chaque comité aurait une réunion mensuelle avec un représentant de l’autre groupe présent à la table», d’expliquer Martine Boulet-Pelletier, vice-présidente de l’APFY.
Lors des discussions du 23 mai dernier, il est apparu que la plupart des parents présents étaient surtout intéressés à demeurer impliqués au niveau des enfants. Selon Mme Boulet-Pelletier, c’est par le recrutement que l’on pourra aller chercher des parents prêts à relever le défi de la représentation politique.