Le programme DARE,drogue,abus ,résistance,éducation, à pour objectif de enseigner au jeunes les risques et conséquences de leurs actions, surtout pour ce qui est lié à la drogue et l’alcool.
Grâce au gendarme Kim Deniger, pour la première fois cette année les élèves de l’école Allain Saint Cyr ont pu suivre le programme,entièrement en français. :¨Ça consiste en 17 semaines de cours, de discussions et de lectures, une heure par semaine », explique Kim, responsable des programmes communautaires.
Cette année, 17 élèves ont suivi le cours avec succès.
« Je crois que d’approcher les jeunes est plus efficace, on espère qu’ils auront ainsi les outils nécessaires pour faire des choix éclairés », ajoute-t-elle.
Jamais trop tôt Depuis quelque temps, la prévention se fait très sérieusement. Une tournée des maternelles est faite chaque année. Les bouts de choux apprennent les bases de la sécurité,avec les inconnus par exemple.
À l’aide d’affiches, on leur explique aussi, en grandes lignes, les risques liés aux abus.
Kim Deniger est aussi responsable du projet des vélos communautaires. Le principe était d’utiliser des vélos pour le trajet voulu, et ensuite les laisser dans des places prévues à cet effet pour qu’une autre personne puisse à son tour l’utiliser. On espérait ainsi diminuer les vols de vélos. Malheureusement le projet n’’a pas encore pu décoller, car la GRC doit se procurer des assurances en cas d’accident pendant l’utilisation.
Projets d’automne
Un nouveau projet débutera cet automne. Huit jeunes à risque vont peindre des scènes de prévention sur un Teepee, qui sera ensuite placé devant la gendarmerie.
« C’est un projet qu’on aimerait envoyer dans les communautés, et si ça marche bien, on aimerait le refaire l’année prochaine. Huit jeunes c’est un début, mais il faudrait en toucher bien plus. »
Kim est consciente du travail qui l’attend, mais elle voit aussi que les jeunes sont réceptifs à la formation donnée par DARE «Lorsqu’ils me voient dans la rue, ils viennent me parler, ils me disent avoir aimé le cours », dit-elle.
Elle promet que les élèves francophones pourront de nouveau suivre le programme l’année prochaine. Elle ne sera pas disponible, car en congé de maternité, mais s’engage à trouver quelqu’un. « Et si il n’y a personne, je vais venir le faire moi-même ! », dit-elle.