le Dimanche 17 août 2025
le Vendredi 2 septembre 2005 0:00 Francophonie

Deux nouveaux visages

Deux nouveaux visages
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Si vous passez par l’École Boréale au cours des prochains jours, ce sera certainement le nouvel édifice qui attirera d’abord votre attention : tout neuf, tout beau et avec plein d’espace pour tout le beau monde qui s’y affaire. Il y a cependant deux nouveaux visages parmi le personnel: Diane Dutrissac et Isabelle Thibeault.

Diane sera probablement la première des deux nouvelles arrivantes que vous rencontrerez puisque son espace de travail se situe immédiatement à l’entrée. Elle agit à titre de secrétaire-bibliothécaire pour l’école. C’est un nouveau poste et on huchote en coulisse que Lorraine Taillefer, la directrice, fait encore des prières le soir avant d’aller se coucher pour remercier la Commission scolaire d’avoir établit cette position. Mais ça, c’est juste une rumeur!

« Lorraine dit que je suis la personne la plus importante de l’École, explique Diane Dutrissac. Mais c’est parce que Lorraine était accaparée auparavant par toutes les tâches que je vais maintenant assumer ».

La personne qui répondra désormais à toutes les questions des parents, nous arrive de la petite communauté de St-Isidore dans l’est de l’Ontario. Deux motivations l’ont amené à poser sa candidature pour ce poste. Elle venait justement de s’inscrire à un cours en bibliothéconomie question de se recycler par rapport à ses aptitudes. Elle a donc sauté sur cette occasion de jumeler ses expériences antérieures en secrétariat et ses nouvelles aspirations. De plus, elle avait le goût de commencer une nouvelle aventure et de se frotter à d’autres cultures. « Mon frère a déjà travailler dans le Nord, notamment à Resolute Bay », expliquant ce désir.

Parlant de gens qui travaillent dans le Nord, Isabelle Thibeault, originaire de Saint-Donat (celui des Laurentides, pas celui de la Gaspésie) aura une grande adaptation à effectuer à Hay River. « Il y avait pas d’eau, pas d’électricité et pas de chemin », énumère Isabelle en rigolant, pour nous décrire ses expériences de travail antérieures. C’est que la nouvelle enseignante pour la classe de 3e et 4e années a déjà passé plus de 22 ans dans diverses communautés inuites, cries et montagnaises du Nord du Québec. « J’étais plus habituée au honey-bucket», explique Isabelle. Après avoir enseigné sous le tipi, Hay River constitue finalement pour elle un vrai milieu urbain auquel elle devra s’adapter, sourire en coin.

Isabelle assumera aussi les tâches reliées au programme de technologie des médias pour l’ensemble de l’école. Parions qu’elle pourra encore enseigner sous un tipi… virtuel.