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le Jeudi 1 octobre 2009 16:18 Francophonie

Assemblée générale annuelle de l’AFCHR Des changements prometteurs

Assemblée générale annuelle de l’AFCHR Des changements prometteurs
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L’association franco-culturelle de Hay River (AFCHR) a tenu son assemblée générale annuelle (AGA), vendredi le 25 septembre dernier, à l’école Boréale. Les nombreux points abordés ont donné un souffle certain à l’organisation.

Présidée par Dorice Pinet, Catherine Boulanger et Christian Girard, l’AGA a dressé un portrait très pointu de la dernière année. Une nouvelle équipe et des idées fraîches aideront l’AFCHR a se remettre d’une année difficile, notamment sur le plan des communications.

 

Un nouveau C.A.

Malgré le faible taux de participation, un peu moins de quinze personnes, l’AFCHR a réussi à ériger un nouveau conseil d’administration (C.A) complet. De nouvelles têtes dirigeront donc l’association. Catherine Boulanger, l’agente de développement de l’AFCHR, a manifesté son intérêt pour le poste de vice-présidente. La dame qui quittera son poste d’agente, dans les semaines à venir, trouve important de demeurer impliquée au sein de l’AFCHR. De plus, sa fille, Chantay Boulanger-Rowe, autrefois représentante des adolescents, sera aussi maintenant une des dirigeantes de ce C.A. « L’an dernier était une préparation pour cette année, je veux dorénavant faire partie des décisions », a-t-elle affirmé à L’Aquilon. Deux nouvelles personnes complèteront aussi le groupe, il s’agit de Paul Thériault, directeur de l’école secondaire Diamond Jenness et de Bruno Chiasson, le nouveau technicien en radiologie à l’hôpital de Hay River. L’actuel président, Christian Girard, a d’ailleurs confirmé la poursuite de son mandat pour la prochaine année. En ce qui concerne le poste de représentant de l’AFCHR, Michael St-John assumera ce rôle et la rumeur circule que Marie-Mathilde Tessier, monitrice à l’école Boréale, serait pressentie pour devenir représentante des adolescents. La jeune femme concernée a confié au journal qu’une telle chose ne serait pas impossible, mais n’a rien confirmé pour le moment.

 

Garderie francophone

Le projet d’une garderie francophone à Hay River plane dans l’air depuis un an déjà. Le projet, mis en suspens au printemps dernier, a été relancé à l’AGA. L’AFCHR en a profité pour présenter les résultats des études faites par l’association et des consultants. « Les résultats sont positifs, le projet est très viable et il y a beaucoup de gens intéressés par cette garderie », a partagé Catherine Boulanger. Sophie Call, directrice et membre de l’ancien C.A., a ajouté : « Ce qui a changé toutefois, en cours de route, c’est la décision du gouvernement en ce qui concerne les admissions scolaires. On ne sait pas vraiment à quel point ça modifiera nos résultats, nous n’avons pas réalisé d’autres études. » Les impacts demeurent néanmoins incertains étant donné le solide intérêt démontré par la population. L’autre problème que rencontre le projet concerne la localisation. Mme Boulanger explique que le gouvernement n’alloue pas de budget pour des infrastructures. Un local doit donc être trouvé et le financement premier de la garderie nécessitera peut-être un investissement personnel de la part des investigateurs. Un sous-comité devrait donc être mis en place afin d’alléger le C.A. et de faire le point sur le projet, cette idée a été approuvée par tous les participants de l’AGA.

 

Agent, rénos et un concours!

Le nouvel agent de développement est attendu dans les semaines à venir, il sera engagé à temps plein. « C’est plus réel comme ça », explique Catherine Boulanger, qui a mis beaucoup de son temps personnel dans l’accomplissement de son travail. L’AFCHR est en plein processus de sélection du ou de la candidat(e) qui prendra la relève. En parallèle avec tout ça, l’AFCHR annonce qu’un bénévole travaille présentement à la rénovation des bureaux. Grand écran, nouvelle programmation télévisuelle en français, peinture et réaménagement sont donc en train de s’opérer pour pigmenter les locaux et les rendre plus accueillants. D’ailleurs, l’AFCHR a d’ailleurs été très heureuse d’annoncer qu’elle avait connu une hausse des inscriptions du camp d’été. L’association a aussi soumis l’idée, lancé par le Yellowknifien, Maxence Jaillet, de faire un concours pour trouver le gentilé des gens de Hay River.

 

Un visiteur de Fort Simpson

Lors de l’AGA et de la soirée qui a suivi, les participants ont pu s’entretenir avec Rock Matte, venu de Fort Simpson, pour manifester l’intérêt de l’endroit à avoir sa propre association francophone. M.Matte en a profité pour saluer le travail de l’AFCHR, en entrevue avec L’Aquilon, M.Matte a confié : « [Cette soirée] m’a fait réalisé à quel point socialiser en français me manquait ». Il affirme avoir pris conscience de réalités qui lui étaient jusqu’à maintenant inconnues. Pour lui, l’association de Fort Simpson est «une réalité très proche. »