Une jeune francophone court la chance de patiner à Calgary.
Camille Rourke a 11 ans, et elle est inscrite au programme de patinage de vitesse de Yellowknife depuis l’âge de 5 ans. Elle adore son sport et veut que cela se sache. Récemment, elle a réalisé une courte vidéo qui explique ce qui l’inspire dans ce sport, et elle participe actuellement au concours national du Défi patinage de vitesse Intact, dont la porte-parole n’est autre que la double championne olympique de la discipline, Catriona Le May Doan. Jusqu’au 21 février prochain, Camille Rourke avance virtuellement sur le second tour de piste de cette finale, qui en comprend quatre. Si elle récolte le plus de votes lors de ce huitième de finale, elle continuera sa course vers la finale, qui se déroule jusqu’au 19 mars. Ce sont les internautes et un jury composé d’athlètes canadiens qui choisiront le meilleur récit vidéo de cette année.
Camille est heureuse d’avoir réalisé cette vidéo de deux minutes. Elle a participé à toutes les étapes de sa réalisation et a beaucoup aimé le montage sur ordinateur. « Le plus amusant, c’était de regarder toutes les séquences et de les mettre ensemble dans un montage, observe-t-elle. Il y a juste ma voix que je n’aime pas, car quand j’ai fait la narration, j’avais le rhume. »
Cette jeune francophone aime aller vite et elle préfère les pistes moyennes. Depuis quelques années, et étant donné qu’elle s’entraîne avec plus d’ardeur, ses performances ne font que s’améliorer. « Je fais de réelles progressions, dit-elle. Je gagne une à deux secondes chaque année. »
Plusieurs séquences de sa vidéo parlent de son club à Yellowknife. La jeune patineuse avoue que les personnes qui l’inspirent le plus à poursuivre la course sur glace sont des athlètes issus du même club qu’elle. Elle nomme Michael Gilday, qui lui aurait appris à ne pas abandonner, et sa sœur Jill Gilday, qui a été son entraîneur quand elle était plus jeune. Elle en profite également pour saluer son petit frère qui fait du patinage de vitesse aussi et qui l’encourage lorsqu’elle participe à des compétitions. Camille Rourke mentionne finalement qu’elle est heureuse que les Jeux olympiques aient lieu à Vancouver, car cela signifie que la piste olympique restera accessible par la suite, tout comme c’est le cas pour celle de Calgary, construite en 1988 alors que le patinage de vitesse n’était encore qu’un sport de démonstration.
Si le récit de cette jeune Ténoise est sélectionné lors de la finale, elle gagnera de nombreux prix, mais son club, le Yellowknife Speed Skating Club, recevra une somme de 5 000 $. D’après Sylvie Hayotte-Rourke, la mère de la patineuse, ce sont tous les clubs de patinage de vitesse des TNO qui ont été sollicités à voter pour le récit de Camille Rourke. Le nombre de votes étant crucial, la candidate ténoise invite tout le monde à visiter le site www.defipatinagedevitesseintact.com et à lui donner un vote.
