Une nouvelle activité, un nouveau succès, le temps des sucres est synonyme de printemps et de dynamisme pour la francophonie ténoise.
Encore une fois, c’est une réussite! L’initiative de faire découvrir à la communauté de Yellowknife les plaisirs du temps des sucres s’est soldée par un véritable succès. La cabane à sucre organisée par l’Association franco-culturelle de Yellowknife en ce premier jour de printemps 2010 a déjà fait sa marque dans les estomacs des résidents de la capitale. Les organisateurs suggèrent déjà de reproduire l’événement au cours des prochaines années.
Roland Charest, directeur général de l’AFCY, vient tout juste d’écrire son rapport et livre ses grandes lignes avec enthousiasme. Notre objectif que nous nous étions fixé en rêvant un peu était de 200 billets. Et nous avons compté exactement 200 billets vendus pour ce premier repas de cabane à sucre. Alors, je ne peux que remercier les 26 bénévoles et les 3 employés de l’AFCY qui ont rendu cette performance possible. Nous avons référencé 472 heures de bénévolat sur trois jours d’activités, car avec le repas de dimanche, nous avons aussi assuré une activité de tire sur la neige pendant les trois jours du Caribou Carnival. Ce sont plus de 1 000 personnes qui ont mangé de la tire cette année », présente-t-il.
Avec ce succès, Roland Charest n’a plus de retenue pour dire ce qu’il pense vraiment : « la présence francophone et les produits de l’érable sont maintenant indissociables du Caribou Carnival ». Ce dernier reconnaît également qu’un partenariat avec des gens d’expertise a été crucial pour le bon déroulement de la cabane à sucre. « Nous aurions été complètement dépassés si les bénévoles de l’Association avaient dû cuisiner en plus de tout leur travail. Nous devons reconnaître l’importance de la solidarité envers l’AFCY que Kevin Paradis et sa partenaire Sue ont démontrée avec leur compagnie World Catering & Banquet Services. »
Pour l’entrepreneur francophone et propriétaire de plusieurs restaurants en ville, il était important qu’il participe à cet événement. « J’ai tout de suite été volontaire pour concrétiser ce projet. Trois de mes employés québécois et moi avons fait la nourriture et nous avons eu énormément de plaisir. En Beauce, d’où je suis originaire, c’est ben fort la cabane à sucre, et c’est une expérience de famille, alors on savait ce qu’on faisait. » Il raconte que l’Association a toujours été là pour lui quand il est arrivé en ville et que maintenant il trouvait cela normal de renvoyer l’ascenseur. « Je suis prêt à m’impliquer toutes les années, définitivement. Nous allons continuer de travailler ensemble », assure-t-il.