Coordonnatrice des communications, une nouvelle ressource pour les organismes franco-ténois.
Depuis le 14 avril dernier, la Fédération franco-ténoise se donne les moyens de travailler efficacement sur un plan de communication dont bénéficiera l’ensemble du réseau associatif élargi de la francophonie des TNO. Andréanne Laporte est la première coordonnatrice des communications de la FFT. Cette nouvelle ressource découle directement des besoins manifestés par les membres du réseau associatif élargi lors des trois forums communautaires qui ont eu lieu depuis 2009.
« Il y avait un manque au niveau des communications, explique Andréanne Laporte. Le mandat que je détiens est d’analyser en profondeur les besoins de la communauté et d’identifier les outils qui permettront d’accroître la coopération de tous ces organismes avec efficacité et dynamisme. »
Arrivée aux TNO en 2009, et forte de son expérience de dix mois au poste d’agente de programme subalterne au ministère du Patrimoine canadien, Andréanne Laporte estime que c’est comme si elle était destinée à ses nouvelles fonctions. « J’ai l’impression que j’étais placée dans un laboratoire pour étudier la francophonie ténoise. Du fait des relations qu’échange Patrimoine canadien avec ces groupes communautaires, et de ma participation à leurs nombreuses rencontres. Je connais déjà leur défi, j’ai déjà une vision globale de la réalité de la francophonie ténoise. »
Elle raconte comment il lui était difficile de garder son rôle d’observatrice gouvernementale durant toutes ces réunions. « Je suis de nature proactive, et je suis très heureuse de ne plus être confinée à un rôle d’observateur. Quand les discussions tournaient autour des communications, j’écoutais et je me mordais la langue, j’avais envie d’intervenir et de partager mes solutions à ces dossiers que je connais bien. »
Ne cachant point que les communications occupent un espace primordial au sein de la représentation des groupes communautaires, notamment ceux de la francophonie en milieu minoritaire, la FFT veut assurer la pérennité de ce poste qui est, pour l’instant, financé par un programme de Patrimoine canadien avec le soutien du ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation des TNO.
Mme Laporte assure que les bénéfices du plan de communication ne se feront pas exclusivement ressentir au dépôt de son rapport dans un an. Elle est déterminée à améliorer les choses tout au long de son mandat sans nécessairement bousculer les gens, mais en s’assurant que l’expertise de chacun puisse être connue et utilisable par les autres. Selon la FFT, cet examen de l’ensemble des communications ne réduira pas la responsabilité des partenaires de s’occuper de leurs affaires personnelles et respectives.
« C’est un moment stratégique, analyse-t-elle. Après le cas de Cour derrière nous, nous entamons une période de collaboration, une aire de construction où une ressource en communication sera salutaire à tous les partis. » En plus des relations avec les gouvernements, Andréanne Laporte estime que l’ouverture vers la communauté anglophone est constructive, remarquant que c’est le moment de prendre ou de tendre la perche.
En complément d’élaborer cette stratégie, Mme Laporte est également responsable d’offrir un soutien aux organismes francophones dans leur recherche de financement de projet. « C’est le défi de tout organisme que de renouveler son financement », affirme-t-elle. Elle indique qu’elle sera une ressource active pour assurer le développement de la francophonie, car elle rappelle que le plus beau plan de communication ne sert à rien s’il n’y a pas d’organismes pour le suivre.
Andréanne Laporte dans un bureau de la maison bleue. (Photo : Maxence Jaillet)