La tournée du nouveau directeur général de la Fédération franco-ténoise (FFT), M. Francis Lemieux, et de son prédécesseur, M. Léo-Paul Provencher, a permis aux communautés du Sud d’avoir une chance exceptionnelle de s’exprimer en public et d’être écoutées attentivement.
« On est prêts à faire des choses, mais à notre rythme, à nos choix et à nos couleurs », a conclu M. Lemieux à la suite de sa rencontre avec des francophones de Hay River, dans les bureaux de l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR), mardi dernier. Selon ce qu’il avait compris, le même son de cloche lui avait été sonné de la part des francophones de Fort Smith.
Le nouveau directeur général a souligné la qualité de ses rencontres effectuées, dans le courant des derniers jours, à l’Association des francophones de Fort Smith et à l’AFCHR. « Les gens se sont exprimés à cœur ouvert, et j’ai aimé ça », a-t-il dit, visiblement satisfait. Il faut dire que ce début de rencontre a été une chance exceptionnelle pour lui de voir ce qui se passe sur le terrain, à des centaines de kilomètres des bureaux de la FFT. À leur grand étonnement, M. Lemieux et M. Provencher ont découvert des univers insoupçonnés : « Je ne me serais jamais douté de ça! », a répété, à de nombreuses reprises, l’ancien directeur général de la fédération. Comme quoi, ça en valait le détour!
En visite pour présenter le plan de développement global (PDG) de la FFT, les deux hommes ont reçu une foule de renseignements, malgré le petit nombre de personnes présentes. Le plan, bien accueilli, a suscité beaucoup de réactions. Il a été l’occasion pour plusieurs de remettre les pendules à l’heure. À l’heure de Hay River, plus précisément.
« J’espère que les prochaines cinq années seront meilleures que les cinq dernières! », a lancé, en conclusion, Jessica King, francophone de Hay River. La dame s’est investie énormément dans toutes sortes de projets à l’AFCHR. Pour elle, il est primordial que la FFT soit plus à l’écoute des besoins de ses communautés du Sud et qu’elle respecte leur entité. Les deux visiteurs ont très bien accueilli les remarques émises : « “L’enfer est pavé de gens de bonnes intentions”, je ne sais plus qui a dit ça, un jour, mais il avait raison! », s’est d’ailleurs exclamé M. Provencher. Cette rencontre tombait donc à point dans l’élaboration du PDG de la FFT. Beaucoup de notes ont été prises et, a-t-on dit, beaucoup de précisions seront apportées.
Pour François Lamy, un nouveau francophone à Hay River présent lors de la réunion, il a été impressionnant de voir le dynamisme dont font preuve des femmes comme Catherine Boulanger et Jessica King. « Je ne suis pas au courant de grand chose encore, mais je trouve ça impressionnant », a-t-il partagé. Chose certaine, cette rencontre n’aura pas été riche en information pour lui seulement, mais pour tout le monde autour de la table.