L’Association des francophones du delta du Mackenzie est sur une pente ascendante.
Pour la dernière étape de sa tournée des communautés franco-ténoises, le directeur général de la Fédération franco-ténoise est allé découvrir Inuvik, et les membres de l’Association des francophones du Delta du Mackenzie. Ce sont une dizaine de personnes dont l’agente de développement de l’AFDM, Andrée Bélanger, qui se sont réunis pour parler passé, présent et futur alors qu’au même moment se jouait un certain septième match de hockey.
Mme Bélanger a dit apprécier la discussion qui s’est effectuée et a souligné l’importance des idées véhiculées par plusieurs membres de l’Association. « On a regardé les différents horizons et les nouvelles idées apportées par les membres du CA et les autres personnes présentes », rapporte-t-elle. Un des points marquants de cette réunion a été l’affirmation que l’AFDM voulait en faire plus. « Nous sommes la seule [Association de francophones] avec une agente de développement à temps partiel. C’est-à-dire dix heures par semaine. Et une des choses qu’on aimerait voir, ce serait une ressource à temps plein au sein de l’asso », dit l’agente qui quittera la ville arctique avant la fin de l’année scolaire. Selon elle, les associations francophones au sud du Grand Lac des Esclaves auraient mentionné que les bénévoles d’une communauté peuvent parfois avoir de la misère à suivre un employé à temps plein, recommandant ainsi d’avoir un peu moins d’activités afin de solliciter un peu moins leurs bénévoles. « On est un peu surpris, mais on ne fait pas de croix sur ce projet pour autant, affirme Andrée Bélanger. C’est d’ailleurs un de nos autres objectifs : grossir notre bassin de bénévoles. »
Le directeur général de la FFT, Francis Lemieux se réjouit du dynamisme démontré par la communauté francophone organisée la plus septentrionale au Canada. En entrevue, il a livré que les associations francophones des TNO possédaient toutes des dynamiques différentes, mais qu’il avait remarqué que les gens d’Inuvik se serraient bien les coudes. « Durant cette réunion, c’était le moment de souligner les bons coups de l’AFDM, comme le grand nombre de liens tissés avec la communauté en général et cela au sein de toutes les strates de la société. »
Durant ce mois de mai, l’Association d’Inuvik organise son traditionnel souper de homard ainsi qu’un vernissage d’artistes amateurs provenant de la région du Beaufort. « La saison des homards tombe pas mal en même temps que la fête des Mères, alors nous avons mixé les deux pour offrir un bon souper ce samedi 8 mai », annonce Andrée Bélanger précisant que le souper débutera à 17 h 30 au local de la légion canadienne. Cette dernière évoque sur une note moins réjouissante que l’AFDM a retiré son offre d’emploi estival du fait qu’aucune candidature satisfaisante ne nécessitant que très peu de supervision n’ait été reçue.
