2010-2011, une année qui débute bien.
Les organismes francophones des Territoires qui reçoivent un financement provenant du ministère du Patrimoine canadien ont d’ores et déjà reçu leur contribution fédérale permettant d’assurer programmations et projets de cette année fiscale 2010-2011. C’est une bonne surprise pour la communauté franco-ténoise alors que l’an passé, ce premier versement s’était fait attendre jusqu’au mois de juin pour certains organismes comme l’Association franco-culturelle de Yellowknife pour ne nommer qu’elle.
Questionnés par L’Aquilon, la plupart des membres du réseau associatif de la fédération franco-ténoise ont soit déjà encaissé leur chèque soit observé un versement automatique dans leur compte bancaire.
Patrimoine canadien attribue cette amélioration à la compréhension du gouvernement fédéral de l’importance de ce financement pour les organismes communautaires. Les relations publiques de Patrimoine canadien rappellent que « le ministre Moore avait pris des engagements fermes à cet égard devant le comité des langues officielles en octobre dernier ». Ainsi, Patrimoine canadien jouerait un rôle pilote dans la mise en œuvre d’un plan d’action gouvernemental pour la réforme des subventions et contributions. Concrètement, les analyses sont moins longues, mais comporteraient des outils permettant une analyse parallèle en profondeur ce qui augmente l’efficacité des procédures. De plus, la direction générale des programmes d’appui aux langues officielles au ministère du Patrimoine canadien invite maintenant les organismes à soumettre des demandes de financement pluriannuel afin de réduire leur fardeau administratif, de connaître les niveaux de financement à plus long terme, et de faciliter les activités de gestion des groupes.
Aux TNO, en plus d’une efficacité décuplée, les dates de remise des demandes de contribution au niveau national ont pu être favorables à cette région nordique. Selon Patrimoine canadien, la date butoir pour qu’un organisme franco-ténois dépose ses demandes de financement pour l’année 2010-2011, était le 26 octobre 2009. La table de recommandation communautaire s’est ensuite tenue le 14 novembre 2009. Un calendrier que l’on peut qualifier d’avantageux s’il est comparé à ceux des organismes provenant des autres provinces et territoires canadiens dont les dates de tombée étaient échelonnées du 1er octobre 2009 au 1er février 2010.
Cette inégalité au sein des régions canadiennes risque pourtant de disparaître alors que le ministère explique que « Patrimoine canadien consultera prochainement les organismes porte-parole communautaires dans toutes les provinces et territoires afin d’explorer la possibilité d’harmoniser les dates de tombée à l’échelle du pays et d’avancer les dates des rencontres des tables de recommandations communautaires ».
