Le camp de jour francophone de l’Association des francophones de Fort Smith (AFFS) tire à sa fin. Mis en place grâce à un partenariat avec Jeunesse TNO, le camp Franco-Fun a connu un succès impressionnant ainsi qu’une participation record, cette année.
« Je ne saurais rien dire de négatif tellement je suis satisfaite de leur travail! », s’exclame Marie-Christine Aubrey, présidente de l’AFFS, au sujet du camp de jour qui tirait à sa fin aujourd’hui (vendredi). C’est grâce à l’aide de Rachelle Francoeur, coordonnatrice à Jeunesse TNO, et de ses deux assistantes, Gabrielle Boucher et Geneviève Boucher, que l’AFFS a permis à une quinzaine de jeunes, chaque jour, de vivre des activités en français. Jeunesse TNO n’a pas chômé avec les enfants : bricolage, visite dans le parc national Wood Buffalo, piscine, jeux extérieurs, cinéma… ont été des activités figurant à l’horaire, au gré de la température et du nombre de participants.
L’organisation jeunesse, basée à Yellowknife, a investi les bureaux de l’AFFS, le 22 juillet dernier, afin de permettre la tenue d’un camp de jour francophone pour les enfants de 5 à 10 ans, du 26 juillet au 6 août. « Il vaut mieux deux bonnes semaines qui sont super intéressantes pour les enfants, que d’avoir un mois, ou six semaines, et qu’à la fin, on se dise : “Ah ! Il faut finir les six semaines !” », a soulevé Mme Aubrey au sujet de la courte durée du camp de jour. Elle en a aussi profité pour féliciter chaleureusement le travail de Jeunesse TNO qui n’a eu que deux mois pour mettre ce camp de jour sur pied.
Pour l’équipe jeunesse, ce camp de jour représentait une grande première, tant en ce qui concerne l’âge des participants (ils ont l’habitude de cibler des groupes de jeunes plus âgés), que du fait que le camp se déroulait à Fort Smith, où Rachelle Francoeur n’avait jamais encore mis les pieds. Jeunesse TNO avait d’ailleurs, dans sa préparation du camp, effectué un petit voyage à Fort Smith, en juin dernier, afin de se familiariser avec l’endroit.
Gabrielle Boucher, assistante à la coordination, partage, pour sa part, que le camp de jour se déroule bien. « Avec tout ce qu’on a, on est capable de bien s’organiser! », dit-elle. « Ce que j’aime c’est que les parents sont vraiment d’adon, les jeunes sont le fun! », ajoute-t-elle, en mettant l’emphase sur la disponibilité, l’ouverture et la gentillesse des parents à l’égard de l’équipe de Jeunesse TNO. Un point que Rachelle Francoeur, coordonnatrice à Jeunesse TNO, ne manque pas de signaler. « Il y a une atmosphère super communautaire […] », s’est-elle exclamée, impressionnée par l’ouverture des gens, en particulier les parents, face à la francophonie. Selon Gabrielle, le français des enfants ayant déjà vécu l’immersion dans les classes de Madame Marla Chassé (Marla Mateus) est utile et bien développé. « Il manque seulement une prématernelle à Fort Smith, car c’est là que ça devient plus dur », explique-t-elle, en raison du fait que les enfants n’ayant pas vécu l’immersion présentent un écart marqué dans la qualité et l’aisance de leur seconde langue, au sein du camp de jour francophone, par rapport à ceux l’ayant déjà vécu. Rachelle Francoeur a partagé qu’elle repartirait conquise par cette petite collectivité du sud du Grand lac des Esclaves.
