Deux jours de célébrations francophones pour tous les élèves de l’école St-Joseph.
Des ateliers de danse folklorique, des jeux à l’extérieur, des bricolages, un défilé… les élèves de l’école St-Joseph qui suivent le programme de français de base, ou celui d’immersion, se sont littéralement plongés dans l’esprit du Carnaval de Québec, les 10 et 11 février derniers. La directrice adjointe par intérim de l’école, Geneviève Charron, explique que l’objectif de ces deux jours est de mettre les élèves en contact avec de nombreux éléments de la culture francophone.
Les plus jeunes ont confectionné des ceintures fléchées et des chapeaux de carnaval grâce à créativité de Valérie Desjardins. « J’ai simplement imaginé comment confectionner des chapeaux de façon simple et efficace. Ça fonctionne, dit la monitrice de langue en faisant l’assemblage des bricolages avec un pistolet à colle chaude. Les jeunes de la maternelle à la 2e année vont les porter pendant le défilé de vendredi. » Les élèves ont pu s’inspirer de modèles de vraies ceintures fléchées, dont certaines provenaient directement du Carnaval de Québec 2011. En effet, 20 élèves de la classe d’immersion de 7e et 8e année de cette école catholique reviennent tout juste d’un échange linguistique avec une classe de Drummondville dans le Centre-du-Québec. Teya Heron, une des participantes de ce voyage, raconte son expérience alors qu’elle et son groupe sont allés au festival de la capitale québécoise durant toute une journée. « Il faisait vraiment froid, explique la jeune fille. Nous avons fait des activités dehors. Il y avait des jeux où j’ai gagné des biscuits feuilles d’érable et c’était amusant. » Elle se rappelle aussi avoir vu les sculptures sur neige et se souvient de l’emplacement de la sculpture de Randy Sibbeston, des TNO, qui représentait une femme se transformant en aigle, même si elle ne savait pas que cette œuvre éphémère avait été la lauréate du concours 2011. « À l’école, on a joué au soccer avec des raquettes, ce n’est pas vraiment facile. Il y a une grosse différence entre le carnaval de l’école et le carnaval de Québec, mais c’est très bien pour ceux qui ne connaissent pas le vrai », répond-elle quand on lui demande de comparer les deux événements.
« Nous essayons de mimer l’expérience du Carnaval de Québec », indique Gillian Dawe-Taylor, la directrice de l’école. Pour elle, cette initiative est une façon de susciter l’intérêt de tous les élèves et de mettre l’accent sur l’énergie de la culture francophone, alors qu’elle juge important que tous les enfants de son école y soient exposés. « C’est une façon de rendre vivante l’autre langue dans la vie des enfants. Les langues doivent être vécues! Et ça nous permet d’offrir quelque chose de différent avec ce carnaval du fait que le français est bonifié à travers l’ensemble de l’école », prétend Mme Dawe-Taylor.
Pour finir, Mme Charron indique que les réjouissances ne sont pas finies alors que le mois prochain, une autre tradition scolaire se déroulera à Yellowknife. Les élèves d’immersion de la 4e à la 6e année participeront au camp de neige en français que l’école organise annuellement au club de ski de Yellowknife. « On fait de la raquette, du ski, des jeux dans la neige, du hockey bottine… C’est très amusant et tout le monde attend cela avec impatience. »
