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le Jeudi 31 mars 2011 21:17 Francophonie

Fédération franco-ténoise Le printemps francophone

Fédération franco-ténoise Le printemps francophone
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La Fédération franco-ténoise verra plusieurs changements durant ce mois d’avril. La responsable des communications tire sa révérence dès le 1er avril et le poste de directeur général pourrait être comblé dès la fin du mois.

Sans équivoque, le mois d’avril 2011 marquera un renouveau au sein de la Fédération franco-ténoise (FFT). Avec un plan de communication qui ne demande qu’a être mis en œuvre et l’arrivée (probable) d’un(e) nouveau(elle) directeur(trice) général(e) avant la fin de ce quatrième mois de l’année, la FFT sera en mode continuité pendant encore plusieurs mois, le temps que les nouveaux employés prennent leurs marques et diffusent leurs propres couleurs. Si l’on ne connaît pas encore les futurs visages qui évolueront à la maison bleue, on connaît ceux qui n’y travailleront plus.

Andréanne Laporte, qui assurait les fonctions d’agente des communications à la Fédération depuis un an n’a pas prolongé son contrat. Appelée par d’autres défis, elle a accepté le poste de directrice générale du Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest laissé vacant par le départ de Sylvie Francoeur. « La marche est haute après le passage de Sylvie. […] Mes expériences professionnelles ont été extrêmement enrichissantes, j’ai maintenant des connaissances approfondies concernant les demandes de financement et j’ai des connexions auprès des différents gouvernements. Je connais également les enjeux du développement de la communauté franco-ténoise et j’ai un nom », explique Mme Laporte, ajoutant du même souffle qu’elle se sent outillée pour affronter le nerf de la guerre des organismes à but non lucratif : le financement.

Alors qu’elle occupait ses fonctions à la FFT, Andréanne Laporte a dirigé ses énergies à développer un plan de communication pour l’organisme, mais également pour l’ensemble des membres associés. Pour elle, se fut une année bien remplie, avec plusieurs choses accomplies comme la refonte de l’image corporative de la FFT avec un nouveau logo, un site Internet, un nouveau bulletin d’information publié à quatre reprises, des entrevues et des consultations.

« C’est un plan de communication ambitieux, juge Andréanne Laporte. Mais pour pourquoi ne pas l’être? » Selon elle, ce plan établit les assises pour exercer des communications d’influence auprès du public franco-ténois et permettra d’augmenter la notoriété, l’écoute et la rétroaction au sein du réseau et au-delà. Le plan est entre les mains de la direction et est en attente de financement de la part de Patrimoine canadien pour être mis œuvre dès le début de cette nouvelle année fiscale. Le plan comprend notamment l’embauche d’une nouvelle personne-ressource.

Processus de sélection
Un autre poste à combler est celui du directeur de l’organisme porte-parole de la francophonie ténoise. La période de réception des demandes d’emploi au poste de directeur général de la FFT est terminée depuis le 27 mars dernier. Léo-Paul Provencher, qui agit depuis le mois de février en tant que directeur général par intérim, estime que le comité formé de cinq personnes pourrait bien réussir à sélectionner un candidat dès la fin de ce mois d’avril. M. Provencher, qui était le directeur général de la FFT de 2003 à 2010, explique que pour identifier la bonne personne, l’entrevue est vraiment importante, mais que ce n’est pas tout. « Il faut que le comité ou l’organisation ait vraiment bien défini ses attentes. Le mandat doit être explicite pour que ceux qui recherchent un emploi puissent comprendre ce qui va leur être demandé. Plusieurs vont se dire : moi j’ai tout ce qu’ils demandent. Mais après, c’est au comité de juger si c’est suffisant. Car une personne peut dire qu’elle a de l’expérience en ressources humaines si elle a eu un employé sous sa responsabilité durant un emploi d’été. »

La sélection va probablement se réduire à deux personnes qui viendront aux TNO, même si des candidatures provenant de Yellowknife ont été reçues. Léo-Paul Provencher affirme que l’offre d’emploi a été diffusée d’un océan à l’autre à l’autre. « Nous avons utilisé les moyens électroniques et diffusé l’offre à travers le réseau pancanadien des organismes porte-parole. »

« Ce n’est pas n’importe quel poste, insiste l’ancien directeur. Les horaires de travail sont exigeants. Ce sera bien clair dès le départ, le travail communautaire, ça prend du temps et la personne doit être prête à travailler 45 à 50 heures par semaine. »

Pour assurer une bonne transition par rapport à ces deux fonctions clés au sein de l’organisme francophone, autant Andréanne Laporte que Léo-Paul Provencher ont indiqué qu’ils étaient prêts à guider le nouveau personnel au début de leur mandat. M. Provencher va même plus loin en voulant proposer au comité d’instaurer un mentorat pour le poste de directeur. « Pour moi, ce qui me semble être important, ce sera de faire un suivi plus étroit dès les premiers mois. Autant pour s’assurer que la personne sélectionnée peut répondre à nos attentes que pour l’aider à bien comprendre les dossiers et l’ampleur de ses nouvelles fonctions. Car les atouts d’un candidat sélectionné peuvent, en fonction des besoins de son poste, exiger des capacités différentes », conclut-il.