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le Jeudi 15 septembre 2011 9:40 Francophonie

Association franco-culturelle de Hay River Créer un sentiment d’appartenance

Association franco-culturelle de Hay River Créer un sentiment d’appartenance
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L’Association franco-culturelle de Hay River a un nouvel agent de développement, Justin Lapointe.

 

Grand voyageur ayant visité plusieurs pays malgré son jeune âge, Justin Lapointe a souvent élargi ses horizons et approfondi sa culture. De par sa grande ouverture d’esprit, il est de ce genre de personne qui va vers les gens pour en savoir davantage sur eux, sur ce qu’ils font.

C’est en partie en raison de ce désir d’en savoir davantage qu’il a accepté ce poste à l’association francophone. Il sera en poste durant un an à titre d’agent de développement.

Son mandat consiste principalement à gérer le côté administratif de l’Association, mais aussi à s’assurer que les francophones se sentent accueillis lorsqu’ils entrent dans les locaux.

« Je veux changer un peu l’atmosphère de l’Association », avance M. Lapointe. « J’aimerais que les locaux ressemblent plus à un salon, que les gens sentent, quand ils entrent, qu’ils ne sont pas dans des bureaux, mais plutôt dans un endroit où ils peuvent venir discuter et échanger. »

Pour Justin Lapointe, il est important de créer un sentiment d’appartenance pour les francophones de la région de Hay River.

 

Directeur de radio

 

Pour ce qui est de l’administration, c’est un domaine bien connu pour le nouvel agent.

Bien que diplômé d’un BAC en sociologie, M. Lapointe a souvent touché à la gestion en étant directeur de la station de radio CHYZ, station de l’Université Laval, à Québec.

CHYZ est une station pour les étudiants de l’Université Laval, mais diffuse ses ondes dans toute la ville de Québec.

La station est la voix des étudiants, permettant de faire connaître des talents ou encore d’entretenir un contact entre l’université et la ville. Elle est aussi le diffuseur de l’équipe de football universitaire, le Rouge et Or.

CHYZ compte environ 12 employés permanents, mais aussi plus d’une centaine de bénévoles. Lorsqu’il était directeur, Justin Lapointe avait donc à coordonner tous ces gens pour assurer le fonctionnement de cette radio d’étudiants.

Dans le cadre de sa tâche de directeur, il servait aussi de référence pour entrer en contact avec les personnes moins accessibles aux étudiants, comme les politiciens ou les dirigeants d’entreprises. Et c’est quelque chose qu’il aimerait continuer avec l’Association franco-culturelle de Hay River.

« Je voudrais être une sorte de canal de l’information, suggère M. Lapointe, que les gens passent par l’Association pour savoir ce qui se passe. Donc pour ça, je veux être celui qui est au courant et parler avec tout le monde. »

 

Rassembler

 

S’il a un objectif précis qu’il voudrait accomplir, Justin Lapointe aimerait que son passage permette à la communauté francophone de s’implanter au sein de la ville.

« Des fois, c’est juste par des petits gestes qu’un changement se fait », explique-t-il. « Je ne resterai pas longtemps ici si on regarde à long terme. Mais l’objectif serait que ce qu’on fait laisse un impact, aussi petit qu’il soit, sur la communauté. »

À ce sujet, l’agent de développement a plusieurs idées. Toutefois, il affirme ne pas vouloir imposer un changement, mais plutôt profiter de changements en cours pour impliquer la communauté francophone.

« Supposons que la ville décide de changer les panneaux d’affichage des sentiers touristiques. Moi, je voudrais qu’en même temps, l’affiche soit changée pour être écrite en français. L’affiche doit être changée de toute façon, on pourrait en profiter. »

C’est seulement un exemple, mais avec plusieurs petits gestes concrets, la communauté francophone de Hay River pourrait être intégrée aux activités de la ville.

« Il y a déjà plusieurs activités qui sont faites par la ville, mentionne-t-il. Si on pouvait, par exemple, aller à la piscine, qui est à la municipalité, et offrir des bains libres, moi je ferais jouer de la musique en français pour ceux qui veulent venir. »

Cette idée d’activité n’exclut pas ceux qui ne sont pas francophones, bien au contraire. Elle s’adresserait à quiconque s’intéresse à la francophonie.

L’idée est, finalement, que la communauté francophone se sente incluse dans la ville de Hay River et unie par ses francophones.