Il y a quelque temps déjà, l’ensemble des bénévoles de Radio Taïga a tenu une assemblée afin de célébrer les dix ans de la radio.
La réunion a donné lieu à plusieurs discussions sur ce qui s’était passé durant les dix dernières années, les bons points comme les moins bons. L’assemblée visait aussi à prendre une décision sur l’idée de créer un comité des bénévoles. D’entrée de jeu, le directeur de la programmation, Maxence Jaillet, souhaitait avoir deux personnes dans un comité pour qu’ils aient une relation plus fonctionnelle avec la direction. Le comité aurait été mis en place pour épauler la direction à prendre des orientations, ou encore pour prendre le pouls de la communauté. Il aurait été aussi plus fluide de pouvoir interagir avec deux personnes plutôt que de devoir parler avec des bénévoles ici et là. Les bénévoles ne sont pas tous en même temps à la radio et il peut donc être difficile de tous leur parler. Réponse des bénévoles L’avis des bénévoles à ce sujet n’allait toutefois pas dans le même sens que la direction. L’assemblée a permis de se rendre compte que les bénévoles ne voulaient pas forcément instaurer de structure. « Les bénévoles ont décidé de dire : on n’a pas besoin de représentant, on n’a pas besoin de comité, soutient Maxence Jaillet. Ils ont dit que ce qu’ils veulent, c’est de se réunir pour pouvoir discuter avec la direction et pouvoir apporter des sujets, des dossiers et que ce soient des choses qui évoluent en continu. » La raison de cette décision est bien simple, selon Maxence, et c’est l’implication. « Ils se disent : pourquoi avoir besoin d’un autre comité et de mettre des gens à des postes? » explique-t-il. Ainsi, les bénévoles préfèrent se réunir et discuter directement avec la direction plutôt que de devoir avoir un intermédiaire entre les deux groupes. À chaque deux ou trois mois Les réunions se feront donc avec tous les bénévoles et la direction. Ces consultations pourraient se faire sur une base bimestrielle, donc à tous les deux mois, ou trimestrielle, à tous les trois mois. Même si ce n’est pas exactement le plan original, ce n’est pas plus mal pour le directeur de la programmation. « Ça va être un peu la même chose, sauf que ça va être des réunions à plusieurs, assure Maxence. Moi ça me donne l’opportunité de bien comprendre la réalité des bénévoles et avoir des réunions va me permettre de pouvoir expliquer des choses avec un meilleur contact. » À son avis, que ce soit par un comité ou lors de consultations tous les deux mois, ça ne change pas grand-chose. Le tout est que les gens se parlent et discutent de ce qui se passe avec la radio et quelle orientation lui donner.
