Une multitude d’activités seront offertes aux citoyens de Yellowknife les 17 et 18 mars durant le festival « Ça va fondre » de l’Association franco-culturelle.
Dans le but de créer un pont entre les communautés francophones et anglophones de Yellowknife, l’Association franco-culturelle a mis au point un festival célébrant la dualité linguistique.
Une série d’activités, subventionnées entre autres par Patrimoine Canada, permettra ainsi aux citoyens de Yellowknife d’en apprendre davantage les uns sur les autres.
« Le but n’est pas de faire un programme bilingue, croit la directrice générale de l’Association franco-culturelle de Yellowknife, Marie Coderre, mais de donner l’occasion aux gens d’échanger ensemble. On veut créer un pont entre les deux communautés linguistiques. »
Rallye
La première activité de la fin de semaine sera un rallye sous le thème de cette dualité anglophone et francophone.
Les gens sont donc encouragés à venir composer les quelques équipes bilingues qui effectueront le parcours.
Des équipes de cinq ou six personnes seront formées sur place au début du rallye, soit au château du Snowking, à dix heures.
Les participants devront ainsi trouver des indices sous forme de questions, concernant tant les francophones que les anglophones, et seront évalués en fonction de leurs réponses et du temps mis pour faire le rallye.
Improvisation
Par la suite, une activité d’improvisation sera organisée en après-midi.
L’atelier sera animé par Nathalie Labossière, une artiste multidisciplinaire native de Winnipeg, mais qui vit à Yellowknife depuis peu.
Elle a écrit quelques livres sur les marionnettes et possède beaucoup d’expérience en improvisation.
Deux équipes seront aussi formées pour l’occasion par les gens sur place, mais quiconque désire simplement observer est bienvenue de le faire.
Projection du film annulée
À la base, une projection de film était planifiée vers 18 h, mais en raison d’un mauvais calcul des heures du coucher du soleil, l’activité a été remise au 22 mars.
Plutôt, trois artistes de Yellowknife effectueront un vernissage de leurs œuvres à l’intérieur du château.
Marie-Andrée Bédard, Marie-Pierre Castonguay et James Mackenzie exposeront toiles, collages et photographies, aussi basés sur le thème de la dualité pour exprimer des réalités différentes. Il s’agit aussi d’une dualité sur différents médiums artistiques, selon Marie Coderre.
À 19 h 30, un spectacle sera présenté par les participants au programme Katimavik, qui offriront leurs réflexions sur la dualité, sous forme d’un dialogue, accompagnés par des jeunes du groupe Bella Dance qui offriront une prestation de différents styles de danse.
Soyez funk
La soirée du 17 mars se conclura avec un autre spectacle, celui-ci d’une troupe funk en provenance de France.
Les gens qui s’attendent à voir un concert de musique avec des instruments et un chanteur pourraient être déçus puisqu’il s’agit en fait d’un regroupement collectif de musique funk, avec un DJ et des chorégraphes.
L’AFCY invite par ailleurs les gens à se déguiser funky pour l’occasion et à danser avec la troupe.
« Sortez vos perruques et vos lunettes, ça va funker toute la nuit », s’exclame l’agente de projets, Pascaline Gréau.
Les gens présents pourront aussi goûter à la tartiflette, un met typique de la Savoie, qui se trouve à être un gratin de reblochon, de lardons, d’oignons et de patates.
L’événement est le seul qui n’est pas gratuit pour la journée du 17 mars, étant au coût de dix dollars.
Marie Coderre a tenu à remercier la compagnie aérienne WestJet qui a permis de faire venir le groupe français.
Cabane à sucre
Finalement, le lendemain, soit le 18 mars, l’AFCY organise une activité de cabane à sucre, elle aussi au coût de dix dollars par personne.
Toutefois, les places sont limitées à deux services de 75 personnes, pour un total de 150. Les premiers arrivés seront donc les premiers servis.
Durant l’activité, les gens remarqueront que leur napperon respectif contient une expression écrite en anglais, mais traduite littéralement du français.
« L’expression te bourrer la fraise, donc fill up your strawberry, ils (les anglophones) ne comprennent pas et ça rend le jeu très drôle », explique avec le sourire la directrice générale.
