Le journal L’Aquilon et le Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest accueillent deux stagiaires durant l’été, Noémie Bérubé et Marie-Frédérique Ouellet.
Avec l’arrivée de l’été à Yellowknife arrive aussi les fleurs et plus spécialement dans la communauté francophone, quelques fleurs de lys.
Elles sont au nombre de deux cette année alors que deux Québécoises ont fait le voyage du Bas-Saint-Laurent jusqu’au territoire comme stagiaires, l’une à L’Aquilon et l’autre au Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest.
Noémie Bérubé et Marie-Frédérique Ouellet ont toutes deux un parcours différent, mais un désir commun, celui de découvrir ce que la capitale ténoise a à offrir.
« Yellowknife est réputée comme la capitale nationale du diamants, alors j’aimerais vraiment pouvoir voir une mine de diamant, souhaite Noémie Bérubé. Aussi, il y a une diversité de la faune que j’aimerais découvrir, voir les horizons. »
Du côté de la stagiaire du CDÉTNO, ce fut un peu par curiosité et par intérêt d’avoir un emploi dans son champ d’études.
« J’étais à la recherche d’un emploi dans mon domaine, même si ça devait être plus long ou moins payant, explique Marie-Frédérique Ouellet. Je voulais vraiment avoir une première idée de ce dans quoi je me spécialisais. »
Mandat de promouvoir la francophonie
Durant leur stage aux Territoires du Nord-Ouest, Noémie et Marie-Frédérique auront des mandats à la fois différents et semblables.
Alors que l’une sera affiliée à la couverture médiatique de la francophonie et devra donc promouvoir la francophonie par l’entremise du journal et de la radio Taïga, l’autre aura l’objectif de promouvoir les compagnies francophones membres du CDÉTNO au territoire.
En plus, c’est une bonne occasion d’améliorer son anglais que d’être en situation de minorité linguistique.
« Ça va être un défi de parler de tout ce qui se passe dans l’Ouest et dans le Nord et de savoir ce qui intéresse vraiment les gens, croit la journaliste stagiaire. Je crois aussi qu’en tant que francophone, il faut bien représenter la communauté et faire attention à la langue. La langue française est vraiment très importante pour moi. Et ici, j’améliore mon anglais. »
« Mon but premier c’est vraiment d’aider à développer des collectivités qui ont des difficultés ou des minorités linguistiques, affirme quant à elle Marie-Frédérique Ouellet. C’est vraiment d’aider les gens à s’aider. Je crois au développement des collectivités et au développement économique et c’est ce que je veux faire. Ici, c’est pratiquement la même tâche, mais le but est de promouvoir les membres du CDÉTNO, les entreprises francophones. »
D’un côté comme de l’autre, il y a beaucoup de place pour les initiatives personnelles. L’une a étudié en radio et aura la possibilité de coanimer l’émission du matin à Radio Taïga avec Maxence Jaillet et l’autre aura la chance de créer une série de capsules vidéo informatives sur les entreprises francophones du Nord.
Les deux demoiselles sont assurément dans leur branche respective tout en ayant la chance de découvrir de nouvelles avenues durant leur emploi.
L’attrait de la nature
À peine une semaine et demie après être arrivées, les deux étudiantes ressentent déjà beaucoup l’attrait de la ville, qui est bien différente de leur ville d’origine.
« Je ne croyais pas que la nature était aussi importante, que le contact avec les activités extérieures était capital, avoue Marie-Frédérique Ouellet. Dans ma tête, c’était beaucoup moins important, les gens ne s’attachaient pas autant à ça. Alors c’est quelque chose qui m’a vraiment marquée parce que les gens adorent les activités extérieures. Je trouve que c’est quelque chose de très sain. »
C’est justement cet aspect qui lui plaît beaucoup puisqu’elle affirme qu’elle va vraiment aimer la ville, ayant déjà fait deux activités extérieures.
Pour sa part, Noémie Bérubé estime que c’est un endroit qu’elle aimerait montrer à sa famille et à ses amis.
« C’est certain que c’est envisageable de revenir, croit l’étudiante en radio. C’est une place où mon frère se plairait et j’aimerais lui montrer le Nord. C’est sûr aussi que je viens d’arriver. C’est plutôt à la fin des deux mois et demi que je vais savoir mieux si c’est un endroit où je serais prête à vivre ou non. En tout cas, ces deux mois et demi, ça va me donner de l’expérience et me permettre de voir si je suis dans la bonne branche. Ça va être très formateur pour moi. »