Le camp de jour francophone de Hay River est de retour cet été et il accueille une nouvelle coordonnatrice pleine de fantaisie.
L’école terminée, la belle saison estivale bat son plein et pour certains jeunes, été est synonyme de camp de vacances. L’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR) offre une occasion aux jeunes francophones de continuer à parler français tout l’été. Ayant pour mandat de recruter une personne de l’extérieur, l’AFCHR a engagé une jeune femme des environs de Montréal. Catherine Salvas, 21 ans, est originaire de Saint-Hyacinthe, au Québec et a travaillé pendant cinq ans à l’animation de camps de jour. Les enfants, elle s’y connaît! Elle poursuit d’ailleurs des études universitaires à Trois-Rivières, en enseignement du primaire.
« J’avais envie de vivre quelque chose de différent cet été et j’ai trouvé que c’était une belle occasion que de venir ici, à Hay River », souligne Catherine.
Dynamique et enjouée, la nouvelle coordonnatrice vivra pendant deux mois l’expérience du Nord. Déjà, elle se dit enchantée de l’accueil qu’elle a reçu et de l’esprit communautaire de la ville.
« Tout le monde est gentil et chaleureux, c’est ce qui me surprend. Chez moi (en parlant de St-Hyacinthe), chacun fait ses affaires, s’occupe de sa maison, de sa famille. Ici, il y a des groupes d’amis, les gens se rencontrent », affirme la jeune femme.
L’été dernier, Catherine Salvas et une amie ont eu l’occasion de traverser le Canada, en voiture, jusque dans l’ouest du pays. Cependant, elle n’avait jamais encore eu la chance de visiter au-delà du 60e parallèle. Elle apprend à connaître la ville, le climat et les alentours.
« Je pense souvent aux gens qui font partie de mon quotidien normalement, mais je sais que je serai heureuse de les retrouver à la fin de mon voyage », avoue Catherine.
Contact personnalisé
Pour celle qui a connu des camps de vacances d’envergure – jusqu’à 200 enfants – le camp francophone de quelques jeunes, jusqu’à maintenant, est une toute nouvelle situation.
« Le camp se passe bien. Cela démarre tranquillement. Il n’y a pas encore beaucoup d’inscrits, mais cela nous permet de prendre le temps de faire les activités avec les enfants et de les découvrir », explique la coordonnatrice. Un contact plus personnel avec la clientèle, un aspect qu’elle apprécie grandement. De plus, Catherine Salvas est assistée dans sa tâche par Édith Vachon-Raymond, qui a travaillé, au cours de l’année, comme monitrice de langue et aide-enseignante à l’école Boréale.
La nouvelle arrivée souhaite bien visiter les attraits de Hay River et de la capitale des TNO. Elle aime déjà les beaux endroits et les activités de plein air.
« Si j’avais à garder une image du Nord, ce serait des gens qui font un feu sur la plage, tranquilles au bord du lac (Grand lac des Esclaves). Cela montre la beauté du coin et l’esprit rassembleur », confie la jeune femme.