Quatre jeunes, tous âgés de six à neuf ans, ont concrétisé vendredi soir dernier leur camp de vacances de l’été en offrant à leurs famille et amis une pièce de théâtre à l’école Allain St-Cyr.
C’est devant quelques membres de leur famille et de la communauté que des enfants ont conclu les deux semaines intensives du camp de jour auquel ils ont participé. La pièce intitulée Les aventures de M. Patate mettait en lumière le célèbre personnage et d’autres héros populaires de bandes dessinées pour enfants. La pièce de théâtre, qui a été mise sur pied de la première à la dernière étape par ces jeunes, a occupé tout leur temps ces dernières semaines. Ils ont mis le paquet pour que tout le monde soit épaté. Au total, sept enfants ont participé au camp.
Une expérience hautement appréciée!
Les enfants ont participé à toutes les étapes de création de cette saynète : « J’ai fait une sculpture de papillons, d’abeilles, et de coccinelles », a dit Séréna Sévigny, une jeune fille qui a joué une fleur pour l’occasion.
Parmi les choses que les petits ont aimées de cette aventure, mentionnons le spectacle tant attendu par ceux-ci.
La sorcière de la soirée, Madeleine Kapralian, mentionne avoir particulièrement aimé répéter le spectacle. Son moment préféré a été lorsque la chanson des Schtroumpfs a commencé. Tout comme ses amis, elle a tout aimé : « Tout le monde a tout aimé! »
Parents et enfants désirent que le camp revienne l’été prochain. Madeleine souligne qu’elle aimerait « refaire un autre spectacle différent ».
De son côté, celle qui jouait la Schtroumpfette, Sema Jalil Aga, a agréablement profité de la pièce pour danser avec une « bolas » puisque cette dernière est une grande fervente de danse. La gamine dit que se familiariser avec les « bolas » a été difficile, mais qu’elle a aimé apprendre à les maîtriser.
Les bambins ont d’abord répété devant les enfants de la garderie Plein soleil et par la suite, ils ont offert leur prestation aux gens.
Pour Kyle Tuyishime, il est encore trop tôt pour dire s’il veut participer à un camp éventuel. Par contre, il avoue s’être « beaucoup amusé et avoir aimé aller dehors faire des activités avec ses moniteurs ».
Les plus grands y ont aussi trouvé leur compte
Les parents des participants ont eu autant de plaisir que leurs enfants de les voir aussi excités de préparer et de prendre part à ce camp. Sigrun Geirsdottir a questionné un des deux moniteurs, Pascaline Gréau, pour savoir s’il y aura une autre édition du camp artistique l’an prochain.
Au début, sa fille n’était pas inscrite à ce camp, mais à celui de la garderie Plein Soleil étant donné son âge. Par la suite, une connaissance lui a parlé du camp qu’organisaient Jeunesse TNO et l’Association franco-culturelle. Heureusement, les organisateurs ont décidé d’accepter les enfants plus jeunes, ce qui a permis à sa fille de se joindre au groupe. Celle qui ne devait y passer qu’une semaine a décidé de finir le camp. Sa mère raconte : « Elle s’amusait beaucoup et elle a voulu y aller jusqu’au bout ». Cette dernière renchérit en disant qu’elle ressentait la joie de sa fille de s’exprimer, de bricoler et de simplement participer au camp. Madame Geirsdottir a été impressionnée par le spectacle : « C’était un spectacle magnifique, beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais! ».
Alexandre Pellerin, qui en était à sa première expérience comme moniteur, confie que ça a été beaucoup de travail au départ. Les animateurs des deux semaines ont demandé la collaboration de Wamp pour le prêt d’équipement, d’Alison McCreesh pour l’aide au décor, de Joel Maillet pour un atelier sur l’art de bien réussir une vidéo et ont reçu l’appui financier de la ville de Yellowknife et du Conseil des arts des Territoires du Nord-Ouest. Il dit avoir été agréablement surpris et étonné par les jeunes lors de la soirée. Il mentionne que les enfants ne prenaient pas ça au sérieux lors des répétitions, mais que vendredi soir a été un coup de cœur pour lui de voir le résultat final et le sérieux de son groupe. Alexandre n’était cependant pas en mesure de confirmer le retour du camp en raison des subventions nécessaires. Il soutient que ce camp a sa place à Yellowknife et qu’il permet aux enfants de développer un intérêt pour l’art de la scène. Il souhaite au camp de pouvoir accueillir plus d’enfants.
