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le Jeudi 25 octobre 2012 11:42 Éducation

École Boréale Un premier conseil étudiant élu à Hay River

École Boréale Un premier conseil étudiant élu à Hay River
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Le 19 octobre 2012, les élèves de l’école Boréale de Hay River ont voté pour élire les membres du premier conseil étudiant francophone de l’école. À la grande surprise de tous, les résultats pour l’élection du représentant de la 8e année sont arrivés ex aequo et ont provoqué un deuxième vote en début de semaine.

 

Les adolescents de l’école Boréale pourront désormais faire entendre leurs besoins au sein du nouveau conseil étudiant qui a été officiellement formé le lundi 22 octobre. Des représentants de la 7e à la 12e année sont au service de leurs collègues étudiants pour le reste de l’année scolaire.
Les élèves désirant vouloir faire partie du « gouvernement étudiant » ont lu leur discours le jeudi 18 octobre devant les élèves de l’école secondaire Boréale. Certains ont eu le processus plus simple, puisqu’il n’y avait aucun opposant à leur candidature, comme ce fut le cas pour Jonathan Frise. Il a alors été élu par acclamation. L’an dernier, les adolescents avaient participé au même style d’exercice, mais sans « répercutions » par la suite. Ils n’avaient que procédé au processus d’élection pour le plaisir, alors que cette année, les jeunes mélangeront de la rigueur et du sérieux au plaisir.
Ce qui fait la touche spéciale de ce conseil c’est le fait qu’au total, ils sont six à accomplir divers rôles. Pour l’instant, l’attribution des tâches n’a pas encore été effectuée pour les membres. Habituellement, le président représente également ses camarades de niveau, mais ce ne fut pas le cas à Hay River, où la « première ministre » ne fait qu’assumer cette fonction. Les jeunes fréquentant Boréale sont contents de vivre l’implantation de ce « gouvernement » dans leur école. Ils pourront désormais tirer profit d’un vent de changement et ils auront aussi la possibilité de participer à ces modifications qui seront faites spécialement pour eux. La plupart des élèves semblent avoir hâte de collaborer même s’ils n’ont pas été élus.
À l’école secondaire Boréale, les garçons ont signifié un grand besoin de « transformer » leur environnement scolaire, car le conseil est composé de quatre garçons et deux filles. Malgré un conseil majoritairement composé de membres masculins, les deux sexes arriveront à être bien représentés parce qu’il est possible de faire des activités que les deux aimeront, comme l’ont mentionné quelques-uns des élus de ce « gouvernement étudiant ». « Ils ont la faculté de rendre leur école intéressante, la capacité de réaliser leurs activités de l’étape A à Z, la faculté d’intégrer dans celles-ci des choses qu’ils aiment et ainsi, de développer leurs compétences à travailler en équipe. Cela représente de grandes réalisations pour eux », a dit Noémie Plante, la monitrice de langue à l’école Boréale. De plus, cette dernière a ajouté qu’être élu est un gros plus pour l’estime de soi de ces adolescents parce que cela leur prouve que leurs amis croient en eux et en leur potentiel de bien les représenter. Le conseil influencera aussi la prise de décision de la direction, puisqu’il parlera au nom de plusieurs individus et non d’un seul. La venue du conseil étudiant à l’école Boréale apportera des points positifs.

Qui sont-ils?
Pour le premier conseil étudiant francophone dans l’histoire de l’école Boréale de Hay River, ce sera une présidente qui dirigera l’équipe. Plusieurs des amies de Ksydalg Henry, 8e année, lui ont suggéré de se présenter à la présidence et c’est ce qu’elle a fait. La jeune fille veut trouver et ajouter de nouvelles idées pour les activités à réaliser. Elle aimerait également créer un événement de paintball pour tous. Lors de son allocution, elle a promis de mettre les idées des gens en action et de rendre les activités plus amusantes. Bien que son comité n’ait pas encore eu de réunion, elle croit qu’ils formeront une belle équipe.

Pour le moment, celui qui siègera comme vice-président ignore les tâches qu’il aura à remplir puisque ce n’était pas pour ce poste qu’il avait proposé sa candidature. Logan Gagnier, 10e année, aurait préféré être représentant de classe ou devenir président. Cependant, il assure qu’il réussira à bien accomplir ses tâches malgré tout. Il souligne que : « Si tu n’es pas un leader dans ce comité, tu ne peux pas diriger. » Il en est à sa première expérience d’implication et dit que c’est important de le faire puisque cela apprend à découvrir de nouvelles personnes. Il ajoute que l’estime en soi est ainsi développée et la confiance pour réussir aussi.

Mason Bruneau aura le mandat de représenter trois degrés scolaires, soit ses camarades de la 11e et 12e année. Si le jeune homme a à interpréter les demandes de deux classes, cela s’applique par le petit nombre d’élèves. À son avis, son âge apportera quelque chose de bon pour le conseil, car il sera la « voix » des plus vieux. Il est là pour avoir un poids dans le conseil, mais stipule que les élèves plus âgés ne sont pas exigeants.

La 9e année aura William Frise comme ambassadeur. Il s’agit d’une première implication pour lui et s’il a décidé de le faire, c’est parce qu’il voit le côté amusant de donner quelques heures par semaine pour le bien de son milieu scolaire. De plus, il suppose qu’ils auront plus de privilèges. William Frise prévoit faire une journée similaire à journée de plage au milieu de l’hiver et tentera d’augmenter le nombre d’activités proposées.

Jonathan Frise, le représentant de ses collègues de la 8e année travaillera fort pour qu’il y ait plus d’activités sportives offertes à l’école. Il est même prêt à en proposer.

En terminant, Kaylee Melvin répondra aux besoins des élèves de 7e année.
Elle dit que : « C’est important d’avoir quelqu’un qui est content d’être dans le conseil et d’apporter de l’énergie positive. » L’an dernier, elle avait participé au processus de vote qui avait été organisé et a décidé de vouloir s’impliquer réellement cette année.