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le Jeudi 29 novembre 2012 12:07 Francophonie

FFT La fédération en quête d’implication

FFT La fédération en quête d’implication
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Déficit comblé, postes vacants, retour du directeur général, la fédération franco-ténoise a présenté une année mouvementée à ses membres associatifs.
 

Durant son Assemblée générale annuelle (AGA), du samedi 24 novembre 2012, la Fédération franco-ténoise (FFT) a profité d’avoir réuni ces différents membres associatifs pour solliciter une participation plus active à son réseau. Durant son allocution, le président de l’organisme porte-parole de la francophonie ténoise, Richard Létourneau, a fait le constat d’une représentation territoriale débalancée au sein de la fédération. Mentionnant que la majorité de la population francophone se trouve en capitale ténoise, il devrait être normal que la représentation de Yellowknife soit plus grande au sein de la FFT. M. Létourneau a souligné le départ de plusieurs organismes dans le passé pour expliquer que moins de la moitié du conseil d’administration (CA) de la fédération représentait maintenant Yellowknife. « Il faut mieux représenter la communauté de Yellowknife, a-t-il déclaré. Des gens me disent encore que la FFT prend des décisions en cachette. Mais il faut comprendre qu’il n’y a pas assez de gens de Yellowknife pour que la capitale soit bien représentée. Quand la FFT prend des décisions, ce sont les gens en régions qui le savent, car Hay River, Fort Smith, Inuvik sont sur le CA. » Richard Létourneau a fait le parallèle avec la stratégie à établir quant aux services en Français que devront offrir les ministères ténois. Il a remarqué que la consultation allait continuer et que les gens de Yellowknife devront nécessairement être plus présents.
Toujours en quête d’un espace communautaire adéquat pour la francophonie de la capitale, le président a mentionné dans son rapport que le Commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, a affirmé que le ministère des Travaux publics travaillait toujours à l’élaboration de la politique relative à la vente d’édifices fédéraux qui devait être en vigueur depuis le mois d’avril 2012. Le Conseil du Trésor canadien communiquera avec la FFT en février 2013 pour l’informer du développement de ce dossier.
Avec les rapports des directeurs généraux qui se sont succédé, soit Léo-Paul Provencher et Claire Beaubien, les délégués ont reconnu l’accomplissement de Mme Beaubien quant au redressement financier qu’elle a effectué au sein de l’organisme. Grâce à la révision de la rémunération du personnel, la fermeture de programme, des postes en vacance et surtout à la négociation del’hypothèque de la maison Laurent Leroux, le déficit de 233 000 $ a été comblé. La décontamination du sol suite à un déversement d’huile en 2010 a elle aussi été complétée.

Première vice-présidence
Un qui a répondu présent à l’appel de mobilisation lancée par le président de la Fédération a été Paul Fleury qui a remporté l’élection du poste de première vice-présidence de la FFT. « Ça fait trois années que je suis au sein du conseil administratif de la Fédération. Je sens maintenant que j’ai plus d’expérience sur le CA, je peux m’impliquer davantage et apporter une plus grande contribution à la francophonie. » Aux dires de M. Fleury, l’interaction entre lui et le président se passe bien, alors qu’ils partagent la même vision pour la FFT. « Nous sommes d’accord sur les priorités et nous nous entendons sur comment doit se dérouler le Plan de développement global de la FFT », d’attester Paul Fleury qui a eu la faveur des votes des membres votant de l’AGA sur l’autre candidat, Jean-François Pitre. Ce dernier a hérité de la deuxième vice-présidence par acclamation.
Les priorités adoptées par la proposition durant l’AGA visent à « poursuivre la réalisation du Plan de développement global de 2010/2015; de collaborer à la mise en œuvre efficace du plan stratégique du gouvernement territorial sur les communications et les services en français; de soutenir une gestion des affaires communautaires économe, rigoureuse, inclusive, et structurée ». La FFT a également réaffirmé son mandat de coordonner le réseau associatif franco-ténois et son intention d’offrir une plus grande intégration aux divers partenaires ténois.
Une gamme de résolution a été adoptée durant cette réunion annuelle. Parmi celles concernant la Fédération, une majoration substantielle du financement du Programme de développement culturel et communautaire sera sollicitée dans le cadre de l’Accord de coopération Canada-Territoires.