Louis-Philippe Bellerose est récemment arrivé en sol ténois, il se joint l’instant de quelques mois à l’équipe de la Radio Taïga et du journal L’Aquilon pour s’occuper du côté « marketing » et de la promotion de la radio.
Le nouvel arrivé a 24 ans, il est né à Trois-Rivières et habite la ville de Sherbrooke depuis 20 ans. Louis-Philippe Bellerose a commencé un diplôme en sciences pures et l’a interrompu au milieu pour aller vivre une année au Brésil, où il a étudié l’anthologie biblique. Il est par la suite retourné terminer son diplôme d’études collégiales. Puis, il est entré en administration des affaires à l’Université de Sherbrooke en profil marketing où il a effectué trois stages : chez Convectair, Vic Mobilier de Magasins et chez Telus Québec. À l’été 2012, il a terminé son baccalauréat et a entrepris une maîtrise en commerce électronique qui ne correspondait pas à ses attentes, alors il l’a mise de côté.
Et si Louis-Philippe Bellerose séjourne à Yellowknife, c’est en raison de l’occasion d’emploi qui s’est offerte à lui. En effet, pour les prochains mois, il occupera le poste d’agent en marketing pour la station de radio francophone des Territoires du Nord-Ouest.
« L’emploi m’intéressait parce qu’il concerne la radio, car je n’avais jamais travaillé là-dedans et il est axé sur le côté très publicitaire que j’aime beaucoup, de rendre la radio attrayante. Et le fait que c’était à Yellowknife m’a beaucoup attiré, car je n’y étais jamais allé ».
Il mettra en place un plan marketing pour que la représentation du 103,5 devienne encore plus attirante pour les auditeurs et vendable sur le plan publicitaire afin d’augmenter ses revenus. Ainsi, de la publicité Web sera proposée et également, en nouveauté, il y a la possibilité depuis cette semaine de syntoniser la fréquence via son site Web peu importe l’endroit où l’auditeur se situe. Cela permet à Radio Taïga de rendre disponible sa diffusion dans les collectivités environnantes. De plus, le site Web a été remis en ligne et le jeune homme a souligné qu’on y remarquera quotidiennement une constante évolution. Le Québécois a souligné qu’il y aura des retombées positives pour Radio Taïga : « Je crois que nous sommes dans une ère où posséder un site Internet est le minimum ». Il a ajouté qu’il est utile pour les gens afin de trouver les coordonnées de la station, les heures de diffusion ainsi que des renseignements supplémentaires concernant le contenu. Aussi, cela sera utile pour donner à la radio une plus grande visibilité en voyant circuler un « nouveau trafic » qui permettra d’augmenter son revenu.
Un défi supplémentaire
Le fait que Radio Taïga se retrouve dans un milieu de « niche », soit une population francophone dans un milieu anglophone, sera un défi supplémentaire au travail de Louis-Philippe Bellerose, malgré que ce dernier affirme que cela ne l’effraie pas. « Ce n’est ni facile, ni difficile au niveau temporel, je crois que de ce que j’ai pu constater, Radio Taïga a un marché qui est très constant ».
En terminant, Louis-Philippe Bellerose a confié que ce qui l’intéresse, c’est de partir à l’aventure « un peu n’importe où ». Il a dit aimer découvrir et a confié qu’il va souvent voir le « meilleur des endroits », de sorte que si une place est réputée pour son plein air, il ira la visiter. Et en ce qui a trait à Yellowknife, il a souligné que c’est son décor qui l’attire, car il aime beaucoup la photographie et les paysages qu’offre la ville sont uniques.
