Vérifier le Plan de développement global 2010-2015
C’est le samedi 12 avril prochain que se tiendra le Forum communautaire de la francophonie en vue de faire une mise à jour et un bilan sur le Plan de développement global (PDG) 2010-2015.
« C’est un moment pour s’autocritiquer, signale le directeur général par intérim de la Fédération franco-ténoise (FFT), Jean de Dieu Tuyishime, pour voir ce qu’on a fait de bon, ce qu’on peut améliorer. On ne pourra pas aller de l’avant si on ne se donne pas les moyens de dialoguer. Et nous voulons parler de choses pratiques, pas théoriques, être dans le concret. » La rencontre aura lieu au Days Inn, 4401, 50e Avenue, à Yellowknife. Dès 8 h 30, tous les citoyens et organismes sont conviés, alors que l’après-midi sera consacrée uniquement aux administrateurs d’organisme, qu’ils soient membres ou non de la Fédération franco-ténoise (FFT), qui est l’organisatrice de l’événement. L’auteur du PDG, Pierre Bourdeau, du Centre canadien de leadership en évaluation (CLÉ) sera l’animateur de la rencontre.
Croître, prospérer, s’organiser
Dans les grandes lignes, le Plan de développement global élaboré en 2010 identifiait quatre chantiers comportant chacun des enjeux, des objectifs et des stratégies pour les atteindre. Le premier objectif est la croissance de la population francophone aux Territoires du Nord-Ouest dans une perspective de rétention augmentée; la « stratégie la plus porteuse identifiée » est le développement de l’emploi et des structures d’accueil (logement, etc.). Pour atteindre un meilleur accès aux services, programmes et infrastructures, la stratégie fait l’inventaire des services existants et des besoins de la communauté. Pour rendre la communauté francophone plus visible et attrayante, l’approche privilégiée est de de´velopper une gamme d’e´vènements et de produits culturels franco-te´nois. « L’organisation de la venue à Yellowknife de l’émission La Petite Séduction s’inscrit dans cette mouvance, observe Jean de Dieu Tuyishime. » Parmi les autres stratégies identifiées dans ce chantier de la culture, de l’identité et de l’appartenance, mentionnons une levée du drapeau franco-ténois, un partenariat avec les médias — cela a été réalisé — et un rapprochement avec les communautés Métis. Enfin, dans l’objectif d’un leadership et d’une capacité organisationnelle accrus, on a mis de l’avant la multiplication des concertations ainsi que la mise en commun des ressources et des services.
Le directeur général par intérim de la Fédération franco-ténoise souhaite accueillir samedi une trentaine de personnes au minimum; il souhaite en outre que ce type d’événement devienne bisannuel.