Beverley May Amos est élue nouvelle présidente du Conseil
La fusion entre le Conseil des langues officielles et le Conseil de revitalisation des langues autochtones est le principal élément à la ressortir de la rencontre qui a eu lieu le 20 avril dernier.
Cette décision, rapporte le président de la Fédération franco-ténoise (FFT), Richard Létourneau, a été prise lors d’un vote informel par l’assemblée des représentants des langues officielles des TNO, hormis l’anglais et l’inuktitut. Le ministre de l’Éducation, de la Culture et de la Formation, Jackson Lafferty, était également présent, tout comme des coordonnateurs régionaux des langues, des interprètes, des représentants du Conseil de revitalisation des langues autochtones et différents fonctionnaires. « Le ministre Lafferty s’est engagé à respecter la décision du Conseil sur la fusion, rappelle Richard Létourneau au sujet de la réunion. Mais la revitalisation va rester au cœur des activités du Conseil. »
La FFT a proposé de laisser entre eux les représentants des langues autochtones, étant donné que les francophones bénéficient déjà du comité de coopération et de consultation. Son mandat diffère de celui Conseil, admet Richard Létourneau, mais la FFT a toujours le recours de faire des recommandations sur les langues officielles sans faire partie du Conseil. Les représentants des langues autochtones ont cependant demandé à la FFT de rester.
Le rapport de 2009
C’est la représentante du groupe linguistique inuvialuktun, Beverley May Amos, qui a été élue présidente.
Comme il avait été mentionné dans l’édition précédente de L’Aquilon, le Conseil a examiné les recommandations pour la révision de la Loi sur les langues officielles émanant des comités sur les opérations gouvernementales de 2009 et de 2015. Un document a circulé dans l’Assemblée, document qui a ensuite été repris. Il faisait état, de dire Richard Létourneau, de toutes les recommandations qui ont été suivies sans pour autant faire l’objet d’une annonce officielle du gouvernement. On parle ici de consultations, de planification, de la création de zones désignées pour des services en certaines langues, etc. « Beaucoup des recommandations ont déjà été mis en œuvre, analyse Richard Létourneau, sauf pour ce qui est de la Loi sur les services. M. Lafferty n’a pas manifesté d’appétit pour faire ce changement. »
Programme
La FFT, qui retournait au Conseil après neuf ans d’absence, a profité de la réunion pour présenter son travail. La réunion a aussi donné lieu à la présentation de la mise en œuvre des plans régionaux sur les langues autochtones.
La dernière rencontre du Conseil datait d’il y a deux ans. Il a été décidé qu’il devrait se réunir plus souvent.
Le ministre Jackson Lafferty n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue.