La FJCF milite en faveur du droit de vote à 16 ans
Environnement, emploi, respect de la Loi sur les langues officielles, tels étaient les axes majeurs de la réunion statutaire de la Fédération de la jeunesse canadienne-française à Yellowknife, fin mai.
Depuis un temps déjà, la FJCF affute sa stratégie pour les élections fédérales, fait observer le vice-président de l’organisme, Justin Johnson. « C’est un dossier qu’on suit de près, affirme-t-il. Nous voulons trouver des alliés qui nous aident à nous faire entendre auprès des partis. Mais nous sommes neutres. » Des liens sont déjà tissés avec la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).
Ce sur quoi la FJCF veut être entendue, c’est notamment le droit de vote à 16 ans. Cette initiative du Nouveau-Brunswick a été adoptée par l’organisme. Mais globalement, le positionnement politique et les stratégies sont encore en développement. Un comité de travail, dont fait partie Justin Johnson, se penchera sur ces questions lors des prochains mois et lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération en septembre prochain à Ottawa.
Vers la Belgique
Le deuxième Forum mondial de la langue française se tiendra à Liège en Belgique en juillet prochain. La seule candidature canadienne retenue, hors Québec, a été celle de la FJCF, qui présentera une conférence sur la participation citoyenne. « Cela nous permettra d’accroître notre notoriété au niveau international », note le vice-président de l’organisme.
À l’assemblée générale annuelle de 2014, la Fédération de la jeunesse canadienne-française a voté en faveur de la création d’un camp d’été, une activité où la politique serait un temps laissée de côté au profit du plaisir et de l’apprentissage de techniques de survie dans la nature. Ce camp d’été, dont la date est pour l’instant indéterminée, pourrait être l’occasion d’un rapprochement avec les Premières Nations et les Métis, rapprochement souhaité par la FJCF.
La FJCF a des membres dans tous les provinces et territoires du Canada hormis le Nunavut et le Québec. En 41 ans d’existence, c’était la première fois qu’elle tenait une réunion aux TNO. Ses représentants ont assisté aux activités du 25e anniversaire de l’école Allain St-Cyr. « Nous y avons rencontré Yvonne Careen, rappelle Justin Johnson, qui a été représentante de la Saskatchewan à la FJCF il y a plusieurs années. »
Justin Johnson est actuellement étudiant en maîtrise en gouvernance autochtone à l’Université de Winnipeg. Sa thèse porte sur le discours et le développement d’une
philosophie métisse à Rivière-Rouge. « Il y a actuellement une belle dynamique dans la jeunesse canadienne-française, considère-t-il, une volonté de s’engager, et qui vient du cœur. Je le ressens beaucoup. »