Basés sur une ile, dans un campement de quelques tentes prospecteurs, les gagnants du tirage du Radiothon Radio Taïga 2015, ont pêché, mangé, et décroché.
Marie-Ève Dupéré et Alexandre Larouche ont passé durant ce mois de juillet, quatre jours dans le bras est du Grand lac des Esclaves. Un voyage de pêche tout inclus avec la compagnie Great Slave lake Safaris, commanditaire du Radiothon 2015. Situé près de l’ile blanchet, un campement rudimentaire et confortable, leur a permis de se reposer, d’explorer et d’aller chaque jour pêcher en bateau.
« Après une dizaine, tu arrêtes de les compter », affirme Marie-Ève Dupéré, alors qu’elle n’avait jamais ramené autant de poisson à bord auparavant. « Le plus long combat a été d’environ 10 minutes pour épuiser une truite grise. Ensuite, ça va très vite : Jocelyn enlève rapidement l’hameçon de la gueule, on prend une photo et le poisson est remis à l’eau dans les plus brefs délais. »
Alexandre Larouche témoigne qu’il arrivait souvent de pêcher deux poissons en même temps avec les deux cannes mises à l’eau. « Nous étions néophytes quant à l’utilisation d’équipement de pêche si sophistiqué. Au fur et à mesure, nous avons participé activement à la préparation de la pêche et c’était intéressant. Je pense qu’avec ce voyage, j’ai atteint le summum de ma carrière de pêcheur. Après le bras est, il n’y a pas grand-chose qui se mesure », estime le pêcheur qui ajoute qu’aller dans le bras est, était une chose qu’il voulait faire.
Invariablement accompagnés de pommes de terre, ce sont seulement les poissons de petite taille qui ont été appelées « souper ». Et le couple dit s’être régalé de la finesse du poisson et des différentes recettes.
Pourtant Marie-Ève Dupéré et Alexandre Larouche ne sont pas des fervents pêcheurs. Leur hôte, Jocelyn Démétré, a bien compris que pêcher n’était pas leur unique priorité durant ce voyage.
« Il en a profité pour aller explorer des coins qu’il ne connaissait pas. Nous avons accosté sur l’ile Blanchet, où nous avons découvert de vieilles cabanes, des forêts vierges et ancestrales. Nous avons vu la nature comme elle devait l’être il y a vraiment longtemps et nous avons vu les falaises. »
« J’ai trouvé fantastique que toute cette expérience ce soit fait en français, de dire la vacancière. Même le pilote d’avion s’est adressé à nous dans notre langue. J’ai aussi été impressionné par la profondeur du lac. Avec le sonar des fois nous ne pouvions pas connaître la profondeur tellement qu’elle était importante. » Le Grand lac des Esclaves est profond de 614 mètres ce qui fait de lui le plus profond lac d’Amérique du Nord.