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le Jeudi 15 Décembre 2016 11:40 | mis à jour le 20 mars 2025 10:39 Francophonie

Budget de la Ville de Yellowknife Le gymnase passe… sous silence

Budget de la Ville de Yellowknife Le gymnase passe… sous silence
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Alors que la directrice de la CSFTNO était optimiste quant à sa demande de financement présentée à la Ville de Yellowknife le 5 décembre dernier, le gymnase de l’école Allain St-Cyr n’a pas fait partie des discussions du Conseil municipal pour l’adoption du budget 2017.
 

Le budget 2017 de la Ville de Yellowknife a été adopté à l’hôtel de ville le 12 décembre dernier. Le point présenté par Yvonne Careen pour le financement de l’agrandissement de l’École Allain St-Cyr est passé sous silence durant les débats de la semaine dernière, a avoué le maire Mark Heyck.

« Je pense que c’est arrivé très vite », a indiqué Linda Bussey, conseillère municipale, en expliquant que les priorités présentées dans le budget étaient des éléments sur lesquels ils travaillaient depuis longtemps.

À la suite de l’adoption du budget, la conseillère a laissé entendre que le projet serait réévalué pour le budget 2018. Le maire a toutefois tenu un discours moins optimiste : « Du point de vue de la Ville, nous avons des projets immenses à venir. On a 30 à 40 millions de dollars qui iront pour la piscine […]. On envisage aussi de remplacer la conduite sous-marine pour l’eau potable qui arrive de la rivière Yellowknife. C’est un projet de 20 millions de dollars […]. On ne devrait pas compter sur le fait que la Ville sera un contributeur parce que, comme je l’ai mentionné, de la perspective du conseil municipal, nous avons plusieurs priorités importantes qui s’en viennent et parfois, on ne peut juste pas accommoder toutes les demandes. »

Le maire de la Ville de Yellowknife explique qu’il aurait fallu qu’un conseiller municipal apporte une proposition pour ajouter le gymnase de l’École Allain St-Cyr dans le montant. Ce qui ne fut pas le cas. « Je crois [que les conseillers] ont trouvé le budget assez serré et n’étaient pas prêts à soutenir un projet majeur comme celui-là en ce moment, a mentionné Heyck. Si [les conseillers avaient] senti que le projet était une priorité, l’un d’entre eux aurait pu le mettre de l’avant et dire : “je pense que nous devrions investir sur ça”. Ce n’est simplement pas arrivé. »

Dans le passé, la Ville a créé des partenariats avec des commissions scolaires pour des projets similaires, mais selon le maire, il y a normalement davantage de discussions avant la prise de décisions. « Je constate qu’il y avait un espoir qu’[un montant] vienne du budget de la ville […] », a-t-il dit.

Il a toutefois soulevé la possibilité que les conseillers aient tenté de déterminer si cette question était du ressort de la ville, étant donné que le GTNO est responsable de l’éducation et des droits des minorités linguistiques. Il espère que le gouvernement territorial et la CSFTNO travailleront ensemble et que l’école recevra du soutien au niveau fédéral également.

Fonction et validité des sondages
Un sondage en ligne concernant le budget était ouvert au public au cours des derniers mois. Interrogée sur l’application des résultats de ce sondage dans le budget 2017, Mme Bussey a expliqué : « Avant de lire le budget, je vais lire les résultats du sondage, ça va me dire ce à quoi les résidents s’attendent. C’est certain qu’il y a des choses qui manquent dans le sondage […] Quand les gens font le budget en ligne, ils ne peuvent pas comparer, séparer [les montants]. C’est juste oui ou non. Ils ne peuvent pas jouer avec les chiffres. C’est un peu biaisé. Nous, [les conseillers], avant de prendre les décisions, on a cinq pages d’informations [sur les projets] ».

Mark Heyck a exprimé qu’en effet, « ce ne sont pas des sondages très scientifiques », en ajoutant qu’un espace commentaire figurait tout de même dans le sondage et que la Ville avait reçu des témoignages de résidents sur une base régulière.

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