L’équipe de l’AFCY s’agrandit cet été, en préparation de la programmation estivale et des éditions 2017 de Chant’Ouest et Contact Ouest, qui auront lieu en septembre.
Chant’Ouest et Contact Ouest se déploient à Yellowknife cette année et l’Association franco-culturelle de Yellowknife (AFCY) est un acteur incontournable de leur organisation.
Jessica Payeur est en ville depuis quelques semaines. Son mandat à l’AFCY : coordonner l’édition 2017 de Chant’Ouest, un concours pour artistes émergents, qui inclura un volet formation du 10 au 14 septembre. Le soir du gala, le 14 septembre, les quatre participants sélectionnés lors des concours régionaux Nouvelle scène (Saskatchewan), Pacifique en chanson (Colombie-Britannique et Yukon), Polyfonik (Alberta et Territoires du Nord-Ouest) et les Découvertes manitobaines en chanson (Manitoba) performeront sur la scène du NACC.
À la suite de Chant’Ouest, l’événement Contact Ouest prend le relai, avec des occasions de réseautage et des vitrines d’artistes des arts de la scène (musique, danse, théâtre, cirque, humour), du 15 au 17 septembre, dans la capitale ténoise. Une occasion pour les artistes professionnels de montrer leurs talents à des diffuseurs, agents et directeurs de festival sur place pour l’événement.
Accueil ahurissant
La coordonnatrice de projets du Réseau des grands espaces, Béatrice Gaudet, était à Yellowknife en repérage pour trois jours, afin de découvrir ce que la capitale ténoise avait à offrir pour Contact Ouest.
Mme Gaudet dit avoir été très bien accueillie et croit que cet accueil aura un impact sur l’édition 2017 de Contact Ouest. « Les gens vont vraiment aimer se sentir accueillis comme ça; les gens disent bonjour dans les rues ici… c’est vraiment l’fun! », dit-elle étonnée. Elle relate s’être sentie en sécurité dans la ville et remarque une générosité quant aux services offerts.
« Des sept Contact Ouest que j’ai organisés, les services qui m’ont été offerts cette semaine pour m’aider à organiser, c’est du jamais vu », renchérit-elle.
Parmi les exemples, elle explique qu’on lui a offert qu’un groupe d’ainés bénévoles accueille les participants à l’aéroport, gratuitement, « avec des affiches, pour dire bienvenue à Yellowknife. Je n’ai jamais eu ce genre de services ».
Des « petits trucs » qui changent tout pour elle et qui facilitent son travail de coordination.
Du côté de l’AFCY, la prochaine étape à la suite de cette rencontre avec Mme Gaudet portera sur la recherche de commandites et la signature des contrats communs pour diminuer les coûts des deux événements (transport, salles, etc.).
Une vitrine pour les Territoires du Nord-Ouest
La directrice de l’AFCY, Mme Gréau, est fière de la réaction de l’organisatrice du Contact Ouest concernant l’accueil et les services offerts à Yellowknife. Elle estime que cela démontre les possibilités de soutien et les prix compétitifs pour l’organisation d’événements aux Territoires du Nord-Ouest.
Pascaline Gréau soulève que c’est également une occasion de prouver en tant qu’organisme, à la communauté et même au niveau du national, que l’Association est capable de réaliser des projets de cette ampleur.
« On va doubler la communauté francophone! [rires] », ajoute-t-elle.
Elle fait remarquer la vague idée que les gens du Sud peuvent avoir de Yellowknife : « Les gens se demandent pourquoi on est ici et à quoi ça ressemble. »
Grâce à ces événements, à son avis, les participants « vont venir par curiosité surtout parce qu’ils pensent que c’est la seule opportunité qu’ils ont de pouvoir voir les Territoires du Nord-Ouest. Donc ça va les amener ici. Ils vont surtout voir ça et puis, du coup, ils vont surement, comme Béatrice, être agréablement surpris de ce qu’ils vont y trouver, et puis, de la qualité des services. »
Elle ajoute à la blague : « Ils se souviendront que Yellowknife c’est pas la capitale du Yukon. »
Soutien à la programmation de l’AFCY
« Je suis arrivée hier matin!, raconte Laurie Belhumeur, souriante, précisant qu’elle n’est toutefois pas nouvelle à Yellowknife. J’ai déjà habité ici il y a deux ans de cela. J’avais un contrat comme monitrice de langues à l’école St-Joseph. » Étudiante en communications appliquées à l’Université de Sherbrooke — avec un penchant pour les relations publiques — Laurie sera agente de projets culturels à l’AFCY, le temps d’un été.
Elle se dit heureuse de travailler avec une programmation variée. Son premier mandat est d’organiser la St-Jean-Baptiste, événement pour lequel elle cherche actuellement des bénévoles. « Je suis habituée de la vivre dans un contexte au Québec, j’ai hâte de voir comment ça se passe ici, c’est quoi la différence dans la façon dont c’est fêté », explique-t-elle.