Moins d’inscriptions, mais une atmosphère plus familiale au camp d’été de Hay River.
Franco-Fun, le camp d’été organisé par l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR), s’est terminé le 17 août et l’association est satisfaite du résultat.
Grâce, notamment, à l’École Boréale qui a prêté du matériel et fourni des locaux, des élèves ont pu pratiquer sports, culture et loisirs pendant six semaines. Le camp a bénéficié d’un financement de Patrimoine canadien.
En 2017, une formule de francisation prévalait; cette année, l’AFCHR a resserré les rangs et demandé une compréhension minimale de la langue. Résultat : « Nous avons eu une vingtaine d’inscriptions, relate la présidente de l’organisme Édith Vachon-Raymond. C’était plus petit, mais il y avait une atmosphère familiale. »
Mme Vachon-Raymond est fière que les moniteurs aient été recrutés dans la communauté. « Cette année, on avait des produits locaux », blague-t-elle, ajoutant que la connaissance que ces moniteurs avaient l’un de l’autre a bénéficié au camp. On parle ici de Chanelle Payeur qui n’en était pas à son premier été à Franco-Fun, et qui étudie en éducation à Hearst, en Ontario, de Mia Mckenzie-Steinwand, qui a gradué de l’école Boréale l’an dernier, et de Ksydalg Henry, une ancienne présidente du conseil étudiant de l’école francophone.
À la bibliothèque de Hay River, les passagers du camp ont eu droit à l’Heure du conte en français, avec le concours du directeur des services techniques, Louis-Nicolas Dolbec, et du stagiaire Franknel Pabaï.
Édith Vachon-Raymond assure que le camp d’été Franco-Fun sera de retour l’an prochain.