le Lundi 21 avril 2025
le Jeudi 28 février 2019 16:08 | mis à jour le 20 mars 2025 10:40 Francophonie

Portrait de Ténoises L’emploi de ses rêves

Portrait de Ténoises L’emploi de ses rêves
00:00 00:00

À Hay River, Mila Benoit œuvre à mettre en place une programmation francophone régulière.

Depuis presque un mois, l’Association franco-culturelle de Hay River (AFCHR) bénéficie d’un nouvel agent de développement communautaire, Mila Benoit.

« Mon premier mandat, explique la jeune femme, est de ramener nos membres avec une programmation régulière. » Parmi les activités qu’elle anticipe organiser : sport, cuisine, cours de français ou de photos, activités pour le mieux-être de la communauté, etc.

Mila souhaite augmenter le nombre de membres de l’AFCHR, mais aussi rallier les francophones et francophiles de Fort Smith, qui sont appelés à adhérer à une future AFCHR à vocation régionale. Originellement dans le cadre du projet Porte-étendard, elle devait organiser des activités à Fort Smith dans le cadre du mois de la Francophonie, mais le dossier a été transféré à la Fédération franco-ténoise (FFT).

Les tâches de Mila Benoit sont aussi de développer des partenariats avec d’autres organismes et institutions et d’alimenter les caisses de l’AFCHR.

Un emploi fait pour elle !
C’est sur le babillard de l’Université Laval (Québec), où elle fait des études en administration – spécialité gestion et développement durable – que Mila a pris connaissance de l’offre d’emploi à l’AFCHR.

« Je n’avais aucune idée d’où était Hay River, concède Mila. Mais la description du poste me correspondait parfaitement. J’avais envie d’aller dans le Nord et de travailler dans le développement de la communauté et avec une minorité. »

L’annonce, transmise à l’Université Laval par le Conseil de développement économique des Territoires du Nord-Ouest, correspondait aux valeurs et aux objectifs de l’étudiante originaire de la région de Drummondville, au Québec.
Mila a fait de la recherche sur Hay River.

« La première image que j’ai vue sur Internet, c’était des aurores boréales. Je me suis dit : “Il faut que j’aie ce travail !” Avec les 11 langues, c’est vraiment un noyau intéressant. »

Mila terminera donc son baccalauréat à distance tout en accomplissant son travail.

Passetemps
Côté loisirs, elle est une fervente de plein air, de camping et de randonnée. Elle ambitionne de courir un jour un marathon, mais pour l’instant, elle en est encore à l’étape de s’acclimater à la température hivernale des TNO, qui refroidit ses ardeurs.

En outre, Mila Benoit aime les relations humaines, découvrir d’autres cultures.

« J’aime beaucoup voyager, confie-t-elle, ça permet de remettre nos valeurs en question. »

À 18 ans, elle est partie avec son sac à dos en Europe, elle a ensuite fait du travail humanitaire en Amérique du Sud et a exploré le Québec.