Le mois de mars est également celui des Rendez-vous de la francophonie au Canada. Aux Territoires du Nord-Ouest, plusieurs activités se sont tenues lors de la première semaine, organisées par différents organismes francophones. Médias ténois s’est penché sur deux de ces activités – le Cabaret Taïga et l’activité de jumelage en équitation – et vous propose un compte-rendu en images de ces deux évènements, qui ont compté une centaine de participants.
Activité de jumelage en équitation
Quelques résidents de Yellowknife ont pu participer à un cours d’initiation en équitation. Lors d’une activité organisée le 5 mars par la Communauté francophone accueillante, cinq nouveaux résidents et cinq citoyens déjà établis ont été jumelés pour découvrir les bases du sport équestre. L’évènement, qui se déroulait à l’écurie North Country Stables, avait pour but de permettre un échange entre des résidents de longue date et de nouveaux arrivants. « L’objectif du jumelage c’est qu’ils tissent des liens, puissent se revoir après, qu’ils puissent partager sur la vie à Yellowknife, partager leurs coups de cœur, où il faut aller, les meilleurs restaurants ou quelles sont les activités à faire », explique la coordonnatrice de la CFA, Cécile Fagot.
L’écurie de Yellowknife compte une vingtaine de stalles. (Crédit photo : Lambert Baraut-Guinet)
Les participants à l’activité de jumelage en équitation de la CFA. (Crédit photo : Sonia Kouakou – CDÉTNO)
Cette activité de jumelage, appréciée par la dizaine de participants, se tenait par hasard en même temps que les Rendez-Vous de la Francophonie (RVF) du mois de mars. « On propose quatre activités de jumelages par année et on était très content que cette activité tombe au mois de mars », précise Mme Fagot qui a elle-même animé le cours.
« Une activité d’équitation, c’est quelque chose d’assez incroyable et hors du commun à Yellowknife, donc on a été très heureux de pouvoir inviter des citoyens à participer à cette activité », poursuit-elle.
Cette activité de jumelage de la Communauté francophone accueillante n’est pas la dernière du mois des RVF. Une soirée exploratoire de chasse aux aurores est organisée le 26 mars à proximité de Yellowknife.
Pour vous inscrire, il suffit de contacter Cécile Fagot.
Cabaret Taïga
Le vendredi 4 mars, l’ambiance était à la fête à Yellowknife. Près de 80 personnes se sont réunies au Elk’s Lodge pour assister au Cabaret, dont la plus récente édition était sous le thème, « je n’ai jamais… ». Sur la scène, une quinzaine d’artistes se sont relayés pour assurer le spectacle animé par Étienne Croteau.
« Je vais dire que c’était absolument une réussite, parce que l’objectif était que les gens voient des artistes locaux, ils les ont appréciés et ils les ont encouragés », explique l’animateur de l’évènement.
Entre le combat contre les allergies de Xavier Lord-Giroux, le slam « Chaude fraude » d’Amber O’Reilly et le récit poétique « Jalousie immortelle » d’Apollo Jenna, la soirée faisait la part belle aux arts oraux, mais aussi à la musique avec notamment des performances d’Alexandre Beaudin et d’Abby Schelew.
Vincent Poirier, animateur de la série Hors Québec, s’est prêté au jeu d’écrire un texte sur les Territoires en 20 minutes. Il l’a lu devant le public de Cabaret Taïga. (Crédit photo : Maxence Jaillet)
Jean-François Pitre, de PIDO Productions, à la régie de la retransmission virtuelle du Cabaret Taïga.
(Crédit photo : Maxence Jaillet)
Ajoutons à cela les groupes R’mords de R’nard et Yves Lécuyer et Cie, qui ont joué en direct et on arrive à ce que M. Croteau décrit comme un « un effet de bonheur ».
« Merci Yves de revenir en force, parce que, vraiment, il nous a manqué pas mal, on voit qu’il a du plaisir et on espère qu’il a compris et qu’il va nous revenir plus souvent », explique Étienne Croteau. « Pas de pression du tout », ajoute-t-il d’un ton rieur.
Pour l’animateur, la soirée fut « révélatrice ». Il s’est notamment donné pour défi d’écrire une chanson durant la prochaine année pour la présenter au prochain Cabaret Taïga.
Bien que M. Croteau ait animé le cabaret, cette édition a été rendue possible grâce au travail de la direction artistique assurée par Andréanne Simard. « Le meilleur outil que tu peux avoir, c’est ta capacité d’adaptation, ta capacité à rebondir et Andréanne, elle l’a », conclut-il en la remerciant.