La session qui a débuté le 21 février ne devrait pas durer plus d’une semaine. Le but visé par cette session est d’adopter les modifications nécessaires à la loi scolaire de façon à ce que le gouvernement respecte ses engagements pris avec les professeurs en décembre dernier. En effet, les enseignants avaient accepté de ratifier la proposition de convention collective à la condition que le gouvernement modifie la Loi sur l’éducation de façon à cimenter son engagement à réduire la taille des classes.
Selon Drew Williams, attaché de presse, le gouvernement a l’intention d’accélérer le processus législatif pour faire adopter immédiatement ces modifications.
Malgré tout, le premier ministre Stephen Kakfwi en a profité pour énoncer la philosophie de son gouvernement.
Le message central de son allocution à l’Assemblée législative porte autour du partenariat. Il espère convaincre tous les leaders des Territoires du Nord-Ouest de travailler ensemble pour le bien commun. L’approche du gouvernement sera de favoriser un partenariat étroit entre les trois paliers gouvernementaux (fédéral, territorial et autochtone). « On représente tous le même monde. On doit leur montrer que les leaders peuvent pousser dans la même direction et vraiment démontrer que nous servons les meilleurs intérêts des gens du nouveau territoire de l’ouest », a déclaré Stephen Kakfwi.
Il s’agissait de la première allocution officielle du premier ministre depuis son élection à ce poste.
Il a fait grand état des différents problèmes sociaux qui affligent le Nord. Selon Stephen Kakfwi, il est important de diminuer l’incidence de ces problèmes. Non seulement sont-ils indésirables, mais ils poussent à la limite la capacité du gouvernement de maintenir ses programmes sociaux. « Le gouvernement ne peut pas légiférer un style de vie sain. C’est une question de choix personnels », a expliqué le premier ministre.
Restructuration
Le gouvernement profite aussi de l’occasion afin de modifier la structure des comités de l’Assemblée législative. On retrouve d’abord le comité plénier de l’Assemblée législative qui réunit tous les députés et ministres, mais qui fonctionne de façon beaucoup moins formelle que l’Assemblée.
Il y a ensuite les quatre comités permanents et le Conseil de gestion. Le comité permanent des opérations gouvernementales sera désormais appelé le comité de responsabilité et de surveillance. Tous les députés, à l’exception des ministres et du président de l’Assemblée, siègeront à ce comité.
La structure des comités permanents comprendra aussi le comité des programmes sociaux, le comité sur la gouvernance et le développement économique et le comité sur les règles et procédures. Finalement, il y aura les comités spéciaux. Ceux-ci seront mis sur pied au besoin et serviront à travailler sur des questions bien précises.